« Le Jour de la Nuit » à Dieulouard

Dieulouard fêtait cette année encore « Le Jour de la Nuit » et souhaitait marquer cette journée avec une programmation d’animations ayant trait à l’événement en proposant  un atelier de fabrication de lanternes, des conférences pour réaliser des économies d’énergie, une observation du ciel le soir, et une contée.
De nombreuses personnes étaient invitées à intervenir ce samedi.

C’est avec « Du crépuscule à l’aurore », ma contée qui prend le public par la main pour traverser la nuit avec un petit guide aussi sauvage qu’insolite, que la journée a été inaugurée.

Conter les mystères de la nuit par une après-midi ensoleillée et chaude comme si nous étions en plein été demandait au public de l’imagination. Mais les enfants et les adultes se sont pris au jeu, et nous avons découvert où se trouve la demeure des fées, comment la lune fait plier un dragon furieux, l’origine des constellations pour les Amérindiens…

J’ai été chaleureusement accueillie dans la médiathèque intercommunale et je remercie toutes les personnes qui ont permis ce bon moment partagé.

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Impressions (textiles) d’automne

Fêtons le dernier jour de septembre avec de nouvelles expériences de teinture végétale!

Grâce aux récoltes faites au cours de l’été, j’ai fait d’autres expériences de martelage avec :

Des pissenlits aux feuilles très déchiquetées… De vraies dents de lion!

 

De jeunes feuilles d’aulne venues d’un recépage féroce décidé par une entreprise à la mi-août. Ne pouvait-on pas attendre la descente de sève?

 

 

De jeunes feuilles d’érable martelées,

 

 

puis le tissu a été mordancé au fer

 

 

et la bande enroulée, ligaturée et plongée dans un bain de teinture de pelures d’oignon jaune.

 

 

 

Des feuilles de sumac rouges martelées,

 

 

 

Après mordançage, surprise : le beau rouge rosé devient un noir violacé, un peu baveux.

 

 

 

Le tissu est plongé dans un bain de teinture de pelures d’oignon jaune…
Ce qui donne ce jeu de couleur dû aux ligatures et un effet palimpseste avec les feuilles de sumac.

 

 

 

 

Ici, une pousse de ronce a été enroulée dans la bande de tissu, ligaturée, et plongée dans un bain de teinture de pelures d’oignon jaune.
La cuisson a imprimé la ronce, ensuite la bande de tissu a été mordancée au fer, ce qui a fixé l’impression et en a accentué le contraste.

 

 

 

 

 

Sur ce morceau de coton, le sumac est encore à l’honneur.

 

 

 

 

 

Sur cette bande de tissu, les plantes ont été imprimées par la cuisson dans le bain de teinture à la pelure d’oignon rouge mais sont très peu visibles. Comme je souhaite conserver cet orangé lumineux, c’est au pinceau que je mordance en devinant les lignes imprimées par les plantes et les herbes.

 

 

 

 

 

Même travail opéré sur une toile d’une autre nature, très épaisse et raide.

 

 

 

 

 

 

Là encore, c’est un travail au pinceau,
pensé comme un jeu de calligraphie

 

 

 

Voilà deux photos d’une longue bande de tissu imprimée de feuilles de ronces, de longues feuilles d’herbes et de feuilles d’érable.
Sur la première, on distingue facilement le dessin vertical que font les ligatures et les bandes horizontales qui sont dues à l’enroulement de la bande sur un bâton.
Sur la deuxième, on voit que la teinture a moins pénétré l’épaisseur du tissu, mais la nuance pêche est aussi douce que les nuances de gris des feuilles d’érable.

 

Sur cette pièce de tissu, je ne me souviens plus quels sont les végétaux employés…
La première cuisson a été faite dans un bain de teinture de pelure d’oignon jaune. Après le mordançage du végétal,  l’effet n’étant satisfaisant, j’ai enroulé un autre végétal sur la bande et fait une deuxième cuisson mais dans un bain de teinture à la pelure d’oignon rouge. La surimpression m’a paru plus intéressante.

Mes expériences reprendront plus tard. Les contes m’appellent!
A bientôt

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Tataki zome : création d’impressions

Belle nature!
Cette année, le printemps et l’été ont été l’occasion de réaliser de nouvelles créations textiles.
Chez les Japonais on les appelle les « tataki zome » (tataki, marteler et zomé, teindre d’où teindre en martelant), ici « impressions végétales ».
Le principe est le même : marteler entre deux tissus (coton) des plantes à tanin afin de les imprimer . Ensuite,  en mordançant le tissu, les impressions sont fixées et ne « bougent » plus.

Comme pour le boro (cf mon article du  13 mars 2018),  la règle reste la même : faire avec ce dont on dispose sans dépenser, sinon se dépenser en énergie créatrice et en huile de coude.

Voici quelques photos qui vous donneront un aperçu de mon installation (dans un pré, pour ne pas assourdir mes voisins), de mes essais, des transferts frais, puis des transferts après mordançage, et enfin des réalisations :
– des rideaux (faits à partir des 2 extrémités de taies de traversin usées)
– de 2 jupes en lin dont je me sers pour conter. Je les ai achetées dans un magasin de revente d’invendus.
La jupe « Forêt » est turquoise ; elle a des impressions de plantes sauvages de la forêt et des prés (fougère, achillée, millepertuis, fraisier, ronce, etc.),
La jupe « Vigne » est rosée ;  je l’ai imprimée avec un sarment de vigne, ses feuilles et ses vrilles.

Le tout est bien révélé (pour ceux qui ont travaillé à la lumière rouge de la lampe inactinique, ça a vraiment à voir avec l’expérience du labo photo).  La jupe « Vigne » est plus contrastée que la jupe « Forêt » car la teneur en tanins des végétaux employés doit être différente.
De plus, la couleur initiale (un turquoise un peu rompu) est proche du vert, ce qui ne favorise pas le contraste comme pour la jupe rosée.

Voici quelques photos prises au cours de différentes séances :

 

 

 

Le rideau « Plantes sauvages »

 

La jupe « Forêt »

 

La jupe « Vigne »

 

La jupe « Vigne » portée lors de la contée à Albé.

 

 

 

Le rideau  « Vigne »

 

 

 

La fin de l’été approche. Quelques jeunes feuilles permettent encore de faire des impressions, il faut en profiter avant que la nature s’endorme pour quelques mois.
C’est une activité qui ne peut se pratiquer qu’au printemps et en été.

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Strasbourg, CINE de Bussierre : atelier « Création d’une légende »

À l’occasion des Journées Nature et Patrimoine organisées par le Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Bussierre, j’ai été conviée à animer un atelier « Création d’une légende ».
Dans ce beau site bien connu des Strasbourgeois, animations et expositions sont proposées tout le long de l’année.
Sa singularité et sa proximité de la ville attire le public qui s’y rend en famille à vélo, en grande majorité.

Mais dites-moi, connaissez-vous la légende de ce lieu? Y en a-t-il une seule ou plusieurs?
De mon exploration de salles obscures et de vastes greniers, j’ai ramené quelques objets enfouis dans l’oubli du temps . De cet ensemble hétéroclite allaient naître des légendes imaginées par les jeunes participants de l’atelier.
Oui, chacun a écrit ou dessiné la légende du lieu! Regardez plutôt.

 

La ferme de Bussierre,                                                        Les objets découverts…
lieu de la légende                                                        autrement dit « le remue-méninges »

 

Ci-dessous, les participants : imagination pétillante,  crayon feutre ou pastel à la main, pas d’hésitation, les idées fusent.

 

 

 

Le temps passe, les détails insolites émaillent les récits de chacun, et l’accrochage commence. Puis vient le temps de la restitution.
Yann prend place et fait sonner son digeridoo. L’annonce est faite que la légende du lieu va être révélée, parents et visiteurs prennent place.
Après avoir présenté l’atelier aux personnes présentes, j’ai invité les enfants qui le souhaitaient à venir raconter la légende qu’ils avaient imaginée avec les objets que j’avais amenés.
Voici ce que le remue-méninges leur a inspiré :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je remercie les enfants pour leur participation joyeuse et créative, et les organisateurs pour leur accueil chaleureux. C’était une belle journée.

 

                                                    Feuilles de houblon du CINE de Bussière

 

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Albé : contée dégustation dans le vignoble

Le vendredi 3 août , l’Office de Tourisme de la Vallée de Villé organisait une dégustation-contée dans le vignoble de Christian Barthel, à Albé.

 

Cette chaude soirée d’été était l’occasion d’associer les plaisirs du nez et du palais à celui des oreilles.
C’est ainsi qu’entre 19 et 22 heures,  les participants ont alterné entre dégustations (à l’aveugle ) de plusieurs crus de Christian Barthel accompagnés des succulentes tartines des Délices de Joséphine (de Bassemberg)  et  « histoires ».

 

 

D’entrée de jeu, les contes populaires ont redonné vie à des personnages hauts en couleurs et ils ont apparemment réveillé quelques souvenirs amusés chez les convives.
En effet, qui n’a entendu parler des aventures de colporteurs, de curés de campagne, de notaires, de boulangers, de tailleurs et de maquignons qui savaient apprécier les charmes du vin?

                                       Photo Christelle ROOS, Office de Tourisme de la Vallée de Villé

 

La deuxième partie était consacrée à Dionysos et aux mythes qui l’entourent.
Dieu de la vigne et du vin dans le panthéon de l’Antiquité grecque, il est aussi le dieu des extases et des mystères et à l’origine de la tragédie grecque et de la fondation de la première école de musique.
Dieu bruyant, dieu bienveillant… Ses facettes sont multiples et passionnantes à découvrir.

 

 

Photo Christelle ROOS, Office de Tourisme de la Vallée de Villé

 

 

J’avais réservé la troisième partie de ma contée aux légendes alsaciennes .
Là, ce sont succédé château en ruines où erre encore un tonnelier maudit, vignobles merveilleux protégés par une fiancée morte tragiquement et aventures de vignerons imprudents. Autant de légendes qui déroulent un monde fantastique où se côtoient l’ombre et la lumière, les vivants et fantômes, la chaleur étouffante des chemins et les senteurs suaves des caves aux voûtes de pierre.

 

 

Et puis un crépuscule rosé s’est installé sur le coteau dessinant les Vosges en ombres douces au couchant.
Il fallait maintenant clore ce voyage et redescendre dans la vallée, au village illuminé.

 

 

 

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L’Échosti’Val à Neubois

C’était samedi 28 juillet. Écho’Val organisait  la 4ème édition de l’Échosti’Val, à Neubois, dans la Vallée de Villé (Bas-Rhin).
Sans pétrole la fête est plus drôle, aussi le thème de cette année était-il lié à la transition.

Maïkan et moi avons été invitées à conter au cours de l’après-midi sur ce thème. En hommage au combat des Amérindiens contre le Black Snake (l’oléoduc Dakota Access Pipe Line) qui menace l’intégrité de leurs territoires nous avons choisi des légendes amérindiennes issues de différentes régions d’Amérique du Nord qui rendent compte de leur histoire sur cette terre.

 

 

La Tente des  Contes

 

 

 

 

 

Maïkan et moi contant

 

 

 

 

Le papillon… de la transition ?

 

 

Une satisfaction particulière (parmi d’autres !) : le public qui est venu nous écouter était composé d’autant d’adultes (sinon plus) que d’enfants.
Peut-être que les contes arriveront un jour à sortir du ghetto dans lequel ils sont  trop souvent enfermés.

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Obernai l’été : conter pour tous

C’était hier, au Parc municipal d’Obernai, dans le cadre du projet estival d’animation du Centre Socio-Culturel Arthur Rimbaud.

À l’ombre des grands arbres, dans la sérénité de la fin de l’après-midi, l’oriflamme signalait le lieu de l’action, ou plutôt un espace possible de rêverie.

 

 

Parents et enfants se sont rassemblés  pour écouter ces contes où une princesse nomade rusée sait faire rendre justice aux caravaniers spoliés de sa tribu,
où un jeune roi, inexpérimenté et grisé par le pouvoir qui vient de lui échoir, en abuse largement avant de comprendre qu’il aura besoin de tous pour régner dignement.

 

Ces contes peuls et sahariens nous disent qu’il ne faut jamais baisser les bras pour obtenir justice. Ignorance et convoitise sont souvent à l’origine de nos maux.
Que l’on soit puissant ou d’humble condition, chacun peut agir, avec ses propres armes (et toujours sans violence) : maladie, vieillesse, pauvreté, beauté, ruse…
La détermination et la sagesse associées permettent de dénouer des situations conflictuelles pour le bien de chacun. Et parfois, il suffit d’un seul être dans la collectivité, plus tenace que les autres, pour obtenir justice et réparation pour tous.

A noter : le héros et l’héroïne ne sont pas sacrifiés à leur cause mais ils tirent bénéfice de leur action, comme tous ceux au nom desquels ils agissent.
Cette issue serait-elle possible uniquement dans l’espace du conte?

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La prochaine fois, je conterai le 24 août, des petits contes que chacun choisira. Enfin… c’est plutôt le sort qui décidera de ce qui sera dit ce soir-là en guidant la main qui choisira la carte!

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À Bouxières-aux-Dames : Tom au jardin

Hier après-midi, à l’École Maternelle des Enfants Guerquin de Bouxières-aux-Dames, j’ai été invitée à venir rencontrer les enfants avec « Tom au jardin », mon petit conte  des jours ensoleillés dans lequel Tom va visiter le jardin avec son papa et sa maman.

Avec son papa, il découvre les grenouilles, petites et grandes, qui n’en finissent pas de bavarder et de coasser. Puis ils se promènent dans le jardin des fleurs multicolores où butinent les insectes.
Sa maman les rejoint et tous trois vont au verger. Elle fait découvrir à Tom là où niche le hérisson, et soudain le cochon de la ferme voisine se manifeste…

Le conte est entrecoupé de chansons que j’ai écrites sur Tom que son père prend par la main pour l’emmener en découverte, et les trois chansons de l’écureuil (qui apparaît brièvement),  du hérisson (bien sûr) et du cochon (qui est le dernier mais pas le moindre).

 

Les enfants ont beaucoup participé et ils ont une belle connaissance des arbres fruitiers.
La séance était joyeuse, mais il fallait bien la terminer…  c’était l’heure des papas et des mamans!

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Strasbourg : Festival Couleurs Contes

Samedi 23 juin, neuf conteuses du collectif Oralsace ont conté dans le jardin de la clinique de la Toussaint, à Strasbourg, au bénéfice de l’unité de soins palliatifs de la clinique, dans le cadre du Festival Couleurs Contes organisé chaque année par l’association « C’est tout un art » et Nicole Docin-Julien, conteuse et hypno-thérapeute et directrice artistique du festival.

 

C’était des contes qui parlaient du temps, d’épreuves et de « réussite ».
Acceptation de l’épreuve, réussite dans la traversée de cette épreuve malgré des péripéties épuisantes, la plus belle des réussites étant de s’être trouvé, d’avoir triomphé de ses peurs et de ses petitesses.
C’est dans cette veine-là que Maïkan et moi nous avons conté « La grâce du cerisier ».

C’est l’histoire d’un jeune homme, ignorant de ses racines et se croyant sans avenir, qui se perd dans des petits trafics sordides. Un jour où tout va plus mal que d’habitude, il va demander de l’aide à son grand-père. Le vieil homme l’envoie dans la montagne découvrir le sens de sa vie…

 

 

Dans ce jardin calme et ensoleillé, le public était attentif et chaleureux.
Si les contes, dans la parole qui a été transmise, ont trouvé l’oreille qui les espérait, alors, quelle joie pour tous !

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Schweighouse/Moder : Festival « Y a qu’ ça qui conte »

C’était dimanche 17 juin. Il faisait beau et chaud, juste ce qu’il fallait.

Cette année, le festival « Ya qu’ça qui conte » avait pour thème l’Antiquité, romaine puisque les Romains sont passés et ont séjourné en Alsace. Mais pas seulement.
Comment ne pas parler des Celtes, peuples migrants porteurs d’une autre mythologie, si riche elle aussi ?

Tout le week-end, il était possible de se perdre dans une faille du temps.
Là, flâner entre l’échoppe du médecin et la tente du centurion, ici écouter les musiciens ou assister aux jeux des gladiateurs. Un autre temps était soudainement à portée de mains, d’yeux et d’oreilles.

J’ai été invitée à conter pour deux séances, l’une sur la mythologie romaine, l’autre sur les légendes celtiques.

« Grands dieux, quelle famille! »

Au début était Albe et la princesse Rhéa Silvia, vestale séduite par Mars dont elle eut les jumeaux Romulus et de Rémus.  Plus tard Romulus fonderait Rome.
Mars avait protégé les deux enfants d’un sort cruel. Il était particulièrement aimé des Romains, aussi était-il naturel de poursuivre avec des anecdotes à son sujet.
Avec Vénus, sa belle amante, et Vulcain, mari de Vénus.
Avec Jupiter, roi des dieux et époux de Junon. Son épouse, trahie tant de fois par son mari volage, avait plus d’un tour à son actif pour se venger de Jupiter sur ses amantes…
Elles en firent les frais mais leurs enfants devinrent des dieux.
Ainsi les jumeaux nés de Léto : Diane, déesse de la chasse, des sources et des bois, vierge intraitable et Apollon, le dieu à la lyre qui instaura son culte à Delphes avec la Pythie, et tua le pauvre Marsyas, satyre musicien qui jouait « divinement » de la musique.

Après une naissance pour le moins extraordinaire, leur demi-sœur, Minerve, était pourvue de nombreux talents. Elle inventa l’aulos, une double flûte qu’elle abandonna rapidement à cause des moqueries de Junon et Vénus. Elle tissait merveilleusement et Arachné, qui ne sut pas garder la modestie nécessaire, en mourut.
Déesse protectrice d’Athènes, elle était l’une des trois divinités protectrices de Rome avec Jupiter et Junon.

 

Bacchus, fils de Jupiter et de Sémélé, eut lui aussi une enfance bien dangereuse à cause de la colère de Junon. Ce dieu, protégé par des nymphes, sera ensuite confié pour son éducation aux Muses et à Silène, satyre philosophe et ivrogne, qui lui apprendra tout de la vigne et du vin. Il remerciera Midas, roi de Phrygie, d’avoir pris soin de Silène en exauçant son vœu : transformer en or tout ce qu’il touchera. « Bon dieu », il acceptera aussi de le délivrer de ce vœu mortifère.
Il fera connaître le vin jusqu’en Inde et en Egypte.

 

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Dans l’après-midi, c’était dans les légendes celtiques que j’entraînais mes auditeurs… Chacune était empreinte d’un sortilège étrange ou dangereux.

« Amour et sortilèges, légendes celtiques »

 

Le prince Conn Eda, enfant heureux jusqu’au remariage de son père, est victime de la haine de sa marâtre et mis au défi de lui rapporter des objets bien improbables, au risque de sa vie.
Courageux, il part vers son destin et traverse les épreuves…

 

 

 

 

L’amour magique qui unit Midir et Etaine est à l’épreuve du temps et de l’espace.
Bravant les tempêtes, la mort, les métamorphoses, ils se retrouvent, toujours.

 

 

 

 

Bran, prince méditatif devant une mer sans couleur, voit soudain une jeune femme lui tendre une branche fleurie de pommier. Puis tout s’efface. Bran part à sa recherche avec quelques compagnons marins…

 

 

 

C’est ainsi que s’achevait cet après-midi où s’entremêlaient des mondes invisibles et pourtant si présents.

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