L’automne nous saisit au collet. Il est bien là. Fraîcheur et humidité sont au rendez-vous. Et si l’on se prend à regretter un été qui a à peine existé, il faut bien accepter que l’automne est installé.
Durant le mois d’août et le mois de septembre, j’ai poursuivi mes expériences, au gré de l’inspiration mais aussi du temps qui conditionne tellement l’état des végétaux que je pourrai imprimer.
Et si j’imprimais dans la nature, là où se trouvent les plantes ? En effet, le lieu stimule l’inspiration. De plus, la proximité des végétaux me permet de les cueillir au fur et à mesure et donc de prendre seulement ceux dont j’ai besoin. Le gaspillage est ainsi évité ce que je préfère.
J’ai installé mon atelier « nomade » sur une table, loin de tout, et j’ai trouvé des plantes qui m’ont offert le meilleur d’elles-mêmes !
Fougère fraîche martelée sur un tissu métis blanc.
Fougère fraîche martelée sur un tissu métis blanc qui deviendra un chemin de table.
Le même chemin de table après que l’impression a été fixée.
Voici d’autres impressions que j’ai faites par la suite. Ce sont encore des plantes sauvages cueillies dans un rayon de 2m autour de mon installation.
Celles-ci, moins riches en tanin, sont restées vertes après avoir été fixées. L’impression sera plus sensible à la lumière.
Devinez de quelle plante proviennent ces feuilles.
Et ces tiges ?
Le point et la ligne. Tout est là.
Est-ce le début d’un récit ?
D’un poème ?
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Changeant radicalement (et momentanément) d’inspiration, j’ai choisi des chutes de tissus gardées au fil du temps. Ma curiosité va aux impressions qui auront un effet graphique intéressant sur un tissu possédant lui-même un motif, que ce soit un faux-uni, des carreaux, des lignes, etc.
Une impression sur du madras. L’été est avancé, les feuilles sont plus dures qu’en juin !
L’impression, moins nette, prend un caractère nostalgique.
Ce n’est que le début d’une investigation que j’imagine prometteuse…
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