Fêtons le dernier jour de septembre avec de nouvelles expériences de teinture végétale!
Grâce aux récoltes faites au cours de l’été, j’ai fait d’autres expériences de martelage avec :
Des pissenlits aux feuilles très déchiquetées… De vraies dents de lion!
De jeunes feuilles d’aulne venues d’un recépage féroce décidé par une entreprise à la mi-août. Ne pouvait-on pas attendre la descente de sève?
De jeunes feuilles d’érable martelées,
puis le tissu a été mordancé au fer
et la bande enroulée, ligaturée et plongée dans un bain de teinture de pelures d’oignon jaune.
Des feuilles de sumac rouges martelées,
Après mordançage, surprise : le beau rouge rosé devient un noir violacé, un peu baveux.
Le tissu est plongé dans un bain de teinture de pelures d’oignon jaune…
Ce qui donne ce jeu de couleur dû aux ligatures et un effet palimpseste avec les feuilles de sumac.
Ici, une pousse de ronce a été enroulée dans la bande de tissu, ligaturée, et plongée dans un bain de teinture de pelures d’oignon jaune.
La cuisson a imprimé la ronce, ensuite la bande de tissu a été mordancée au fer, ce qui a fixé l’impression et en a accentué le contraste.
Sur ce morceau de coton, le sumac est encore à l’honneur.
Sur cette bande de tissu, les plantes ont été imprimées par la cuisson dans le bain de teinture à la pelure d’oignon rouge mais sont très peu visibles. Comme je souhaite conserver cet orangé lumineux, c’est au pinceau que je mordance en devinant les lignes imprimées par les plantes et les herbes.
Même travail opéré sur une toile d’une autre nature, très épaisse et raide.
Là encore, c’est un travail au pinceau,
pensé comme un jeu de calligraphie
Voilà deux photos d’une longue bande de tissu imprimée de feuilles de ronces, de longues feuilles d’herbes et de feuilles d’érable.
Sur la première, on distingue facilement le dessin vertical que font les ligatures et les bandes horizontales qui sont dues à l’enroulement de la bande sur un bâton.
Sur la deuxième, on voit que la teinture a moins pénétré l’épaisseur du tissu, mais la nuance pêche est aussi douce que les nuances de gris des feuilles d’érable.
Sur cette pièce de tissu, je ne me souviens plus quels sont les végétaux employés…
La première cuisson a été faite dans un bain de teinture de pelure d’oignon jaune. Après le mordançage du végétal, l’effet n’étant satisfaisant, j’ai enroulé un autre végétal sur la bande et fait une deuxième cuisson mais dans un bain de teinture à la pelure d’oignon rouge. La surimpression m’a paru plus intéressante.
Mes expériences reprendront plus tard. Les contes m’appellent!
A bientôt
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