C’était hier, au Parc municipal d’Obernai, dans le cadre du projet estival d’animation du Centre Socio-Culturel Arthur Rimbaud.
À l’ombre des grands arbres, dans la sérénité de la fin de l’après-midi, l’oriflamme signalait le lieu de l’action, ou plutôt un espace possible de rêverie.
Parents et enfants se sont rassemblés pour écouter ces contes où une princesse nomade rusée sait faire rendre justice aux caravaniers spoliés de sa tribu,
où un jeune roi, inexpérimenté et grisé par le pouvoir qui vient de lui échoir, en abuse largement avant de comprendre qu’il aura besoin de tous pour régner dignement.
Ces contes peuls et sahariens nous disent qu’il ne faut jamais baisser les bras pour obtenir justice. Ignorance et convoitise sont souvent à l’origine de nos maux.
Que l’on soit puissant ou d’humble condition, chacun peut agir, avec ses propres armes (et toujours sans violence) : maladie, vieillesse, pauvreté, beauté, ruse…
La détermination et la sagesse associées permettent de dénouer des situations conflictuelles pour le bien de chacun. Et parfois, il suffit d’un seul être dans la collectivité, plus tenace que les autres, pour obtenir justice et réparation pour tous.
A noter : le héros et l’héroïne ne sont pas sacrifiés à leur cause mais ils tirent bénéfice de leur action, comme tous ceux au nom desquels ils agissent.
Cette issue serait-elle possible uniquement dans l’espace du conte?
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La prochaine fois, je conterai le 24 août, des petits contes que chacun choisira. Enfin… c’est plutôt le sort qui décidera de ce qui sera dit ce soir-là en guidant la main qui choisira la carte!
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