« Un jour dans le village de Lili arrive un cirque. Un beau chapiteau se dresse dans la nuit et Lili va découvrir que ce dont elle rêvait peut devenir réalité.
Elle donne tout pour son rêve et devient une acrobate exceptionnelle.
Mais un jour, c’est la chute. L’accident sera l’origine d’une transformation radicale de sa vie qui s’agrandira au-delà de ce qu’elle imaginait. »
J’ai créé ce petit conte pour parler à des enfants en peine de futur autrement qu’avec les mots des adultes, raisonnables et souvent incompréhensibles pour qui est en souffrance. Les mots seuls ne me convenaient pas, j’avais presque envie de leur raconter le conte sans mots.
Alors, j’ai peint des images pour leur raconter l’histoire de « Lili la fildefériste » en théâtre de papier (kamishibai).
Mais ce n’était pas encore exactement ce que je voulais. Le support des images était explicite mais il me manquait un son, avec l’intention enveloppante de la voix qui permet d’être comprise au-delà des mots, au-delà de leur beauté et de leur précision.
J’avais envie de communiquer une histoire qui pouvait s’inscrire en parallèle de la leur sans que les mots soient une barrière. Il me fallait trouver la voie de leur cœur plutôt que celle de leur tête.
C’est ainsi que j’ai choisi de dire ce conte en « langue imaginaire » (gromelot).
Le texte existe bien sûr, mais chacun peut utiliser ses propres mots à partir de ce qu’il comprend, de son imaginaire, de sa rêverie intérieure pour se raconter ce conte de guérison.
Ce conte peut être dit à des enfants et à des adultes, car il parle d’une expérience commune à tous.
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