Pour la 4ème année consécutive,  la déambulation poétique s’est déroulée sur le marché de Ribérac (Dordogne).

Cinq stations à un carrefour, dans la rue, et aux terrasses des cafés, sous un tiède soleil de printemps.

Cinq stations pour dire des poèmes de Supervielle, Vian, Tardieu, Prévert, avec Christophe Lasnier* à l’accordéon pour nous accompagner.

Cinq stations pour amuser les acheteurs affairés et les badauds étonnés de voir s’arrêter ces saltimbanques d’un jour  – et plus – poser le décor et déclamer des mots colorés, foutraques et joyeux sur des musiques mélancoliques ou dansantes.

Nous avons eu le plaisir d’avoir devant nous des visages ouverts, des oreilles attentives, des yeux pétillants… et des encouragements à renouveler plus souvent notre fantaisie publique, si légère et pourtant si sérieuse!

Nous recommencerons, c’est sûr!

*Christophe Lasnier a été l’organisateur du Festival de la « Tour des Miracles » qui s’est déroulé du 6 juillet au 23 août 2015 à Vanxains (Dordogne), mais pas seulement.
Il est possible de le découvrir ou de le retrouver sur son site :

http://www.christophelasnier.com

Bonne promenade sur les pas d’un rêveur convaincu.

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Pour le troisième atelier, j’ai demandé aux participants , fidèles de la première heure et nouveaux arrivants, de composer calligrammes et haïkus, en gardant toujours en tête le thème choisi : le printemps, en référence à la saison qui arrive et à la manifestation qui allait être :  le 18ème Printemps des Poètes.
Pour rassurer chacun, j’avais amené des calligrammes de Guillaume Apollinaire (bien sûr), et d’autres, exécutés par des élèves de  classes élémentaires et de 6ème. J’y avais ajouté des calligrammes réalisés par des artistes du monde entier à la main ou à l’aide d’un ordinateur.
La diversité des calligrammes a suscité la curiosité, des protestations (« on n’est pas capables », « je ne sais pas dessiner », etc.), puis chacun s’est mis à essayer…

Pour la composition des haïkus, les adultes étaient peu familiarisés avec cette forme poétique, contrairement aux enfants qui l’avaient parfois pratiquée en classe.
J’avais amené de nombreux exemples de haïkus, allant du haïku japonais des siècles passés aux haïkus japonais contemporains. J’avais amené  « le Livre des haïku » de Jack Kerouac et les haïkus de poètes québécois qui savent si bien être dans l’esprit du haïku.

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Pour les participants qui le souhaitaient, j’avais réservé un temps libre durant les trois ateliers au cours duquel il était possible de créer un poème qui leur tenait à coeur, dans une forme autre que celles proposées.
Ces textes libres ou démarrant sur l’incipit d’un roman à l’instar de la structure inductrice (1er vers) du deuxième atelier, ont été à l’origine d’un cinquième livre.

Ces cinq livres sont exposés à la Bibliothèque Municipale de Ribérac jusqu’au samedi 19 mars prochain. Il n’y en a ici qu’un aperçu.
Ces trois ateliers ont été un moment de partage agréable à propos de poésie, de ressentis  et d’émotions, qui sont indissociables de la poésie.
Ces moments partagés ont permis aux participants de découvrir mutuellement leurs poèmes et leur forme d’expression préférée et, surtout, d’avoir le plaisir d’écrire.

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Lors du deuxième atelier Poésie, deux exercices ont été proposés :

–la création de poèmes à partir d’une structure inductrice, qu’elle soit le premier mot de chaque vers d’un poème existant, ou le premier vers d’un poème existant dont aucun des participants ne connaissait la suite.

–l’inventaire : à la manière de Sei Shonagon dans « Notes de chevet », écrire ce que l’on aime ou pas, ce qui passe, ce qui émeut… toujours au sujet du printemps, bien sûr!

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 La Bibliothèque Municipale de Ribérac (Dordogne) m’a conviée à animer des ateliers de poésie pour adultes et enfants dans le cadre du 18ème Printemps des Poètes durant trois (trop) courtes séances en janvier, février et mars.

 Durant la première séance, le thème qui serait le fil conducteur des trois séances a été choisi : le printemps.
Le sujet était vaste. Il permettait d’être abordé sous des angles très variés et avec des exercices poétiques divers.
Chaque participant écrivait ce que bon lui semblait dans le cadre de l’exercice donné, était libre de lire ou pas son poème aux autres participants. Il était entendu qu’à l’issue des trois séances, je rassemblerai les écrits du groupe lus en atelier pour les présenter dans des livres qui seraient exposés à la Bibliothèque Municipale durant tout le Printemps des Poètes, fabriqués par mes soins.

Au cours de la première séance, les exercices étaient :

–l’acrostiche : poème composé à partir d’un mot disposé à la verticale, et dont chaque lettre est le début d’un vers à l’horizontale.

–le tautogramme : la contrainte induite par cette forme est d’écrire un vers ou un texte poétique dont chaque mot commencera par la même lettre, exercice difficile en français.

–l’anagramme : il consiste à reprendre les lettres d’un mot pour en composer un autre. Cet exercice s’est avéré assez difficile, même avec un thème aussi ouvert que » le printemps ».

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