Mercredi 12 février, les sorcières étaient invitées à la Bibliothèque Municipale de Ribérac, pour l’Heure du conte.
Quant au loup, je l’ai fait venir… à pas de loup, à la séance des Bébés lecteurs du 25 février.
Belles ou effrayantes, méchantes ou enjôleuses, les sorcières ont un pouvoir de séduction ou de répulsion certain. Disons qu’elles ne laissent pas indifférent.
Ces femmes n’auraient-elles pas plutôt une perception plus aiguë de leur environnement et de ce qui s’y passe ? Pourquoi oublie-t-on qu’elles ont de l’humour, qu’elles apprennent à regarder la face cachée des choses ?
Est-ce toujours le mal qui se trouve sur l’envers de l’univers ? Qui l’a décidé ainsi ?
Quant au loup, il est bien rare qu’il soit associé à un concept positif dans les contes traditionnels à partir d’une certaine époque. Pauvre loup, quel sort injuste les hommes lui font-ils !
Alors, comme pour l’ours, le renard, le blaireau et bien d’autres animaux sauvages, petits et grands, j’ai une vraie joie à dénicher des contes où la nature sauvage est vivante et honorée.
Ces contes existent. Ils sont l’âme des peuples primitifs de tous les continents qui savaient vivre avec la nature puisqu’ils en faisaient totalement partie, toute autre conception du monde étant inimaginable.
Ces merveilles, je les conte à chaque fois qu’il est possible de dire que nous sommes vivants avec eux et grâce à eux. Et c’est comme de grandes fêtes auxquelles m’invitent le loup, le lièvre, l’ours, le hérisson, la sirène, la sorcière, la fée, et tous ces anonymes qui nous font signe, de loin en loin.