La Bibliothèque Départementale de Prêt de la Dordogne a organisé en décembre 2015 une journée de perfectionnement dans l’art de conter avec un kamishibai.

C’est ainsi que, pratiquant déjà cette façon de conter dans divers lieux et pour différents publics, nous nous sommes retrouvés huit participants avec Pascale Loubiat, animatrice de cette journée.
Après avoir brièvement évoqué l’histoire très ancienne de cette pratique qui a pris naissance au Japon dès le VIIIème siècle, les différentes maisons d’édition françaises qui publient des contes et proposent également des butai (castelets adaptés aux planches imagées), Pascale Loubiat nous a conté « Il faudra », de Thierry Lenain et Olivier Tallec (Editions Callicéphale).

Quelques conseils encore, et ensuite Pascale Loubiat a procédé à la  distribution des butai, des pochettes de contes,  et de petits instruments de musique. Puis, par groupe de deux,  nous nous sommes isolés pour mettre en scène ces contes très variés dans leurs contenus (traditionnels ou modernes),  leurs graphismes et leurs durées.

Ensuite, le travail réalisé  a été présenté aux membres du groupe et analysé. L’après-midi a aussi été consacré à ce travail de mise en scène avec l’apprentissage de petits « trucs » techniques qui permettent de se libérer de contraintes qui entravent la fluidité du récit et la spontanéité du conteur.
La personnalité du conteur est très présente même s’il garde une position de neutralité nécessaire pour ne pas passer « devant le conte ».  Associer à la parole des sons, des musiques ou une chanson rend cette pratique très vivante et, selon le conteur, le résultat est bien différent.

Cette journée dense et créative nous a aussi donné la possibilité de conter en binôme c’est-à-dire de conter en se partageant les interventions récitant/personnage, mais aussi en jouant sur les temps de silence et de parole ou de son.

Cette technique a de nombreuses facettes à explorer et pas seulement auprès des enfants.
Les personnes âgées sont très attentives et intéressées par ces histoires qui leur sont racontées avec un rythme et une intonation adaptés,  et avec une proximité qui préserve l’intimité du conte et en facilite la compréhension.

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                                                     Reflets sur l’Ill, Strasbourg. Photo BB

Je vous souhaite une belle et bonne année 2016
riche de ce que vous y mettrez de vous
et de ce que vous saurez accueillir des autres.

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Le kamishibai, petit théâtre d’images

Le kamishibai a suivi l’histoire du Japon depuis le VIIIème siècle. (…)
Le mot  signifie littéralement : « jeu théâtral en papier ». C’est une technique de contage d’origine japonaise basée sur des images (planches cartonnées ou en papier) défilant dans un petit théâtre en bois ou en carton à trois ou deux portes appelé butai (littéralement « scène »). (Extrait de l’article « Kamishibai » de Wikipédia)

Le butai se pose sur une petite table, mais à l’origine il était à l’arrière d’un vélo. (…)

La diversité et la qualité des contes proposés par les maisons d’édition qui les intègrent dans leur catalogue permettent de s’adresser à des publics très diversifiés.
Les images, glissées au rythme de la narration, et la voix du conteur sont une base sur laquelle l’imaginaire de chacun met en scène le conte entendu et le fait sien.
Souvent, après avoir fait connaissance avec cette technique de contage,  enfants et adultes sont demandeurs d’ateliers où ils pourront créer eux aussi un conte de leur cru.

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Le haïku,  bref poème disant l’évanescence des choses

Le haïku est un poème extrêmement bref visant à dire l’évanescence des choses. Il comporte traditionnellement 17 mores (notion plus fine que la syllabe) en trois segments 5-7-5.
Les haïkus ne sont connus en Occident que depuis le tout début du XXème siècle. Les écrivains occidentaux ont alors tenté de s’inspirer de cette forme de poésie brève. La plupart du temps, ils ont choisi de transposer le haïku japonais, qui s’écrivait sur une seule colonne, sous la forme d’un tercet de 3 vers de 5, 7 et 5 syllabes pour les haïkus occidentaux. (Extrait de l’article « Haïku » de Wikipédia)

Pour en savoir davantage sur le haiku il existe plusieurs sites sur internet et de nombreux livres  permettant de se familiariser avec cette forme brève de poésie.
Parmi ceux que j’ai lus avec bonheur, il y a :
–  « Cent onze haïku« , de Bashō (Ed. Verdier, 1998)
– « Haïkus« , de Sôseki (Ed. Picquier, 2001)
– « Fourmis sans ombre« , anthologie-promenade par Maurice Coyaud (Ed. Phébus libretto,1999 )
–  « Anthologie du poème court japonais » (2002) et
– « Le poème court japonais d’aujourd’hui » (2007), Présentation, choix et traduction de Corinne Atlan et Zéno Bianu (Ed. Poésie/Gallimard)
– « Le livre des haïku », Jack Kerouac (Ed. La Table ronde/ la petite vermillon, édition bilingue, 2012).

Le haïku sera l’une des formes proposées à l’atelier « Poésie » pour tout public que j’animerai cet hiver en médiathèque en vue du 18ème Printemps des Poètes qui se tiendra du 5 au 20 mars 2016.

C’était le dimanche 18 octobre dernier, à Beauronne, village potier de Dordogne.

La Maison de la Poterie, que dirige Alain Devise, céramiste et photographe, a organisé une exposition des céramiques de Laurent Merchant et un concert de bols sonores.

Ces pièces sont créées par Laurent Merchant qui les tourne lui-même et les a fait sonner avec la complicité de trois autres sonneurs qui s’étaient joints à lui pour l’occasion.

La petite église romane de Beauronne a magnifié ces sons qui mènent si loin dans les espaces du rêve et de la poésie.

Il peut être si simple d’entrer dans le merveilleux.

Adresses utiles pour aller plus loin :

– le site de Laurent Merchant
laurent@ceramics-in-france.com

– la Maison de la Poterie, à Beauronne (Dordogne)
http://www.tourisme-isleperigord.com/maison-de-la-poterie-beauronne

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Sotrés et fées vous donnent rendez-vous le samedi 14 novembre prochain à 15 heures dans la salle des fêtes d’Offroicourt, dans les Vosges.

Discrets? Timides? Ils le sont, sans doute. Mais ils acceptent que je vous parle d’eux dans ces contes qui sont un peu comme des secrets transmis de bouche à oreille.
Pour ne pas trop les importuner, je vous dirai aussi d’autres contes qui nous parlent des malices des animaux des prés et des forêts, et de villageois courageux.

En attendant notre rencontre, guettez le petit peuple des lutins au détour de vos jardins.
Et d’ici là, je vous souhaite de belles journées .

Samedi 12 septembre, la balade-contée s’est déroulée à Esvres/Indre, en Indre-et-Loire, sous un beau soleil avec six contes traditionnels venus de France, d’Irlande, d’Arménie, de Norvège et des Indiens d’Amérique du Nord.

Il nous a accompagnés du bord de l’Indre où bruissaient les grands frênes

jusqu’à la Place du Vieux Marché, en faisant des escales Place de la Fontaine , puis au Jardin du lavoir

à la Tour du château, et dans les escaliers du bourg ancien.

Après une heure et demie de marche entrecoupée par les aventures de héros aussi différents qu’inattendus, nous avons bouclé ce tour à la Médiathèque.
Les marcheurs ont participé activement, s’attristant sur le sort d’un prince condamné à errer sans fin sur l’océan, reprenant l’énumération du conte-randonnée, riant  aux aventures de l’imbécile qui ne sait pas reconnaître sa chance lorsqu’elle se présente…

Bonjour à tous,

La rentrée scolaire s’ajuste et la saison 20015-2016 démarre.

C’est à Esvres/Indre, en Indre-et-Loire, que l’association Anim’à livres et la Médiathèque Intercommunale m’ont invitée à venir conter samedi 12 septembre, de 18  à 19 heures.
La contée se déroulera sous la forme d’une balade dans le village .
Le thème en est « Le Voyage ».
Si jamais la pluie s’invite  à ce moment-là, la contée se déroulera à l’abri, dans la Médiathèque.

Avec les six contes du monde qui m’ont été transmis, vous découvrirez comme voyager peut réserver des surprises.

A bientôt!

Voilà d’autres photos du Festival de la Tour des Miracles (Vanxains, Dordogne) qui a poursuivi sa route avec une programmation toujours riche.
Le public, si on l’espérait encore plus nombreux, venait régulièrement et amenait de plus en plus famille et amis.
Trois fois seulement durant ces sept semaines de festival, les représentations ont été annulées pour cause d’intempéries.

La Tour des Miracles au soleil de l’après-midi et au crépuscule

Croissant de lune dans les frondaisons du jardin et kakémono dans la rue principale

Le tilleul illuminé et, tout près,  le restaurant et la guinguette des Miracles

Quels artistes se sont produits entre le 28 juillet et le 23 août?

                                                                                                          Collectif La Muse et moi
Tania Magy et son musée d’art rom                                     Jude : « Bleue », théâtre

Duo Ghazali, chants orientaux                                            Matt Guez Trio, jazz manouche
Pauline Prot, chant et flûte
Guillaume Storchi, percussions orientales

Christophe Lasnier                                                                            Ni Kantas
musique tzigane                                       chants populaires polyphoniques méditerranéens

Thomas Skrobek, chanson folk                                    Marry me, reprise de chansons 60′

                                                                                                             Cie Emilbus
Almost wrong, musiques urbaines et jazz              « Les Concertristes », musique et théâtre

Cie LasSen : « Versus »,  danse contemporaine. Deux équipes s’affrontent en improvisation

 Cie Emilbus
« Cité sauvage », danse contemporaine                             Piano et flûte traversière (qui?)

                                                                                                     Théâtre Populaire Nantais
Concert #1, voix concertantes                                     Régis Florès : « M. Malaussène », théâtre

Collectif Icare
Carly Ko : « Frederico », théâtre                             Alain Veluet, chansons Brassens, Brel, Ferré

                                                                                    Cie Eclats d’écrits et Théâtre du Petit Colombier
Fred Renaud chante S. Reggiani                            Magali Herbinger  : « Olympe », théâtre

 Cie Le Dernier Strapontin, théâtre                  Cie Mutine, danse contemporaine et graphisme
« La 13ème répétition »                                                             « Schizzo »

                       Laztek, slam

                                                                                                      Cie Simone Rist « Il était une fois »

Certains des spectacles programmés ne figurent pas dans ce dernier article car je n’ai pas pu y assister, à mon grand regret.

La Tour des Miracles est là, dressée dans la nuit. Elle veille sur les champs moissonnés. Les saisons passeront. Et peut-être l’été prochain le Festival proposera-t-il sa 2ème édition? C’était une belle aventure, pour les artistes bien sûr, mais aussi pour tous ceux qui se sont joints à ce projet.

Merci à Christophe Lasnier, et à ses enfants Aurélien, Faustine et Charlotte, artistes tous les quatre et initiateurs de cette fête.

Voilà d’autres photos du Festival de la Tour des Miracles, à Vanxains (Dordogne) qui poursuit sa route avec une programmation toujours riche. Le public, si on l’espère encore plus nombreux, vient régulièrement et amène de plus en plus famille et amis.

Quels artistes se sont produits entre le 15 et le 27 juillet?

Jérôme Galan                                                                       La Forcelle  (bal trad) avec Camille Raibaud
évolution aérienne                                                            (violon) et Lolita Delmontheil (accordéon)

Aline Gautier                                                   moi   (photo J.-L. Savignac)
« Fée et Ogresse »                                 « Conseil des Peuples nomades »

 Les Fils du poissonnier
de g. à d. : Christophe Duvernet, Jean-Louis Chadufeau, Patou Bernard

moi (photo : Ch. B.)                                                                       Aline Gautier
« Sirènes et Dragons »                                                                        « A l’est »

Swing n’ Zazou , chansons                                                      Christophe Lasnier, piano

Monique Burg , « Contes d’ici »                                       Cie L’Hippoféroce, « La valise à mémère »

            Stoyan Stoyanov, gadoulka                                                        Manol, guitare

Musiques tziganes et chansons traditionnelles des Balkans

Collectif de l’Esplumeoir                                                                           Ruth Bentley, chanson anglaise

« A sorpresa de chiclete »
danse contemporaine acrobatique

Art rom, le musée de Tania Magy                                                         Tania Magy raconte

Théâtre de marionnettes                                                             Tambourin à cymbalettes décoré

La semaine nomade a commencé au premier quartier de lune, le 24 juillet. Elle va durer jusqu’au 31 août, nuit de la pleine lune.

Elle nous réserve encore de belles surprises : chants, concerts, contes… Comment résister à l’appel du voyage?

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