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La citoyenneté : des valeurs à partager

 

 

 

 

« Quand femmes et hommes devinrent humains… »

C’est le titre que j’avais choisi  pour la contée du samedi 19 mai dernier.
J’étais invitée par la Médiathèque « L’Eau vive » de Blainville/l’Eau  (Meurthe-et Moselle) à dire des contes sur le thème de la citoyenneté…
Trouver des contes qui parlent de la citoyenneté?… Oui, c’est possible.

Les contes racontent la vie des hommes. Ils nous disent les chemins que peuvent prendre nos vies selon nos choix. Alors,  que ce soit des contes de sagesse ou des contes facétieux (l’un n’excluant pas l’autre, bien sûr!), les valeurs de la citoyenneté peuvent s’y trouver : solidarité, amitié, liberté,  justice, respect de la différence, etc.
Car pour faire société, il est nécessaire de respecter des valeurs qui nous unissent et d’accepter quelques règles que nous reconnaissons comme étant nécessaires.

Les contes ne manquent pas qui nous disent comment les héros parviennent au meilleur d’eux-mêmes à travers leurs actes, leurs réflexions, et ce que leur dicte leur cœur.
Et dans ce cas, n’est-ce pas devenir « humain » dans l’acception la plus large du terme?

C’est pourquoi j’ai intitulé ma contée :

« Quand femmes et hommes devinrent humains… »

 

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De fil en aiguille : rêverie contée

Le proverbe dit :  » En avril ne te découvre pas d’un fil, en mai fais ce qu’il te plaît.  »

Quelle belle occasion pour reprendre fils et aiguilles et transformer ma simple jupe de coton dont je ne veux pas me séparer en jupe de conteuse.
Ce n’est plus du boro (mais j’y reviendrai plus tard car j’ai  l’inspiration et la matière première) . De l’appliqué peut-être?

En tout cas, grâce à un ensemble de techniques utilisées au gré de mon imagination et à ce que j’ai sous la main -perles, vêtements usagés, restes de tissus de décoration-, toutes ces richesses, accumulées au fil des ans dont je ne sais jamais précisément pourquoi je les garde, trouvent toujours leur destin un jour ou l’autre.

Et voilà le résultat : une jupe multicolore de coton et de soie, brodée d’or et de perles.
Une jupe qui m’accompagnera dans mes contées…
… où les femmes cardent, filent, tissent, cousent, brodent pour sauver leur vie, celle de leurs frères, ou celle de leur amour,
… où l’une d’elles ose rivaliser avec une déesse qui ne lui pardonnera jamais cet affront
… où les hommes, modestes tailleurs, tirent le fil de la vie,
… où le roi, qui a appris l’art de la tapisserie, sera sauvé d’un piège mortel par sa reine…

 

 

 

 

Tant de mythes et de légendes nous parlent du fil de la vie, des liens qui nous unissent, du tissu que, vivants, nous sommes.

En espérant vous retrouver bientôt pour partager ces « histoires » qui ont l’âge de l’Humanité.

 

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Printa’Nied 2018 : « Le génie narratif du conte »

Pour la dixième année consécutive l’association Nittachowa a organisé les Rencontres Professionnelles du Conte à Vigy, en Moselle.
Cette année, le thème était « Le génie narratif du conte ».

 

 

 

 

 

 

 

Durant la journée du 19 avril à laquelle je me suis rendue avec une amie conteuse, quatre intervenants se sont succédé pour partager leur vision du conte avec les participants.

C’est grâce à ces initiatives qui nous permettent de nous retrouver et d’échanger nos expériences et nos points de vue que nous nous enrichissons mutuellement.

Jean-Michel Soloch, Patrick Caudal, Sophie Wilhelm et Myriam Pellicane (par ordre d’apparition à la table) étaient les quatre intervenants de la journée.

Chacun parlant dans son domaine de compétence, ils nous ont beaucoup apporté, et Jean-Louis Hippert, qui est à l’origine de ces Rencontres, a défendu lui aussi avec beaucoup de force et de conviction « le génie narratif du conte », thème de la journée dont il est l’organisateur avec l’association Nittachowa.

Jean-Michel Soloch et Jean-Louis Hippert                                  Patrick Caudal

 

C’était une belle journée et on attend déjà la prochaine.

Pour retrouver l’actualité de l’association Nittachowa : http://nittachowa.blogspot.fr/
et de l’École Nomade du Conte : http://kom-panis.fr/

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Le boro, vous connaissez?

Le boro, qu’est-ce que c’est?

Le jour où je l’ai découvert, j’ai su que c’était « un truc » pour moi !
Adepte depuis longtemps des possibilités de création à partir de matériaux usagés dont j’aime le toucher et les possibilités de transformation qu’ils m’offrent comme le papier, le carton, le tissu, j’ai tout de suite trouvé mon bonheur  avec le boro.

Tout y était :
Le tissu et le fil :  jean et coton
La couleur : le bleu indigo, décliné du plus sombre au plus délavé
L’origine : le Japon des paysans, la vie des humbles pour lesquels tout compte
L’esprit : la récupération car, comme le dit un proverbe japonais, « il faut savoir faire avec l’écaille du lièvre et le poil de la tortue… »

C’est ainsi que  j’ai battu le rappel autour de moi pour collecter des jeans hors d’usage. Puis je me suis mise à la couture .

Soit dit en passant, je remercierai toujours ma grand-mère de m’avoir appris à tenir une aiguille même si nous en avons bavé elle et moi parce qu’elle a voulu faire de moi une droitière alors que j’étais gauchère. Je suis restée gauchère, sans être empotée.
Je remercie aussi les professeurs de travaux manuels que nous avions de la 6ème à la 3ème et qui nous ont appris des rudiments de couture . Cela permettait à celles et ceux dont les parents ne pouvaient pas leur apprendre le minimum indispensable de ne pas  rester sans savoir recoudre un bouton ou faire un ourlet.

Lorsque jeans et fils ont été rassemblés, je n’avais plus qu’à m’y mettre.
Le boro, c’est l’art de la reprise, du raccommodage visible avec des morceaux de tissus divers prélevés sur des vêtements immettables dont certaines parties sont encore utilisables.
C’est ainsi que j’ai « raccommodé » un jean usagé mais encore portable.  Cette première expérience s’est faite dans la durée.
Cela m’a demandé du temps et de la persévérance,  m’a littéralement parcheminé le bout des doigts car coudre deux épaisseurs de jeans avec des fils de grosse épaisseur n’est pas facile mais, de façon très immodeste, j’avoue que je suis contente de ce premier essai, et prête à recommencer en apportant des améliorations à mes prochaines pièces.  Car, si vous en doutiez encore… je vais continuer. Avec des jeans indigo.
Et peut-être que d’autres pièces seront faites à partir de jeans noirs.

Voici quelques photos (pas très bonnes) de ce pantalon :

 

 

Pour conclure, je suis tentée de vous dire qu’après des décennies de consommation et de gaspillage, on en revient à une vision plus raisonnable de ce qui essentiel dans la vie, au moins pour certains d’entre nous.
Traditionnellement,  les hommes n’utilisaient que ce dont ils avaient besoin, ne serait-ce qu’à cause des efforts demandés pour produire ce dont ils avaient besoin, et du coût de ce qu’il restait nécessaire d’acheter. Et il n’y avait pas de question d’obsolescence programmée!

Aussi, que ce soit en Orient ou en Occident, on appliquait dans de nombreux domaines ce que dit Lavoisier au XVIIIème siècle dans son Traité élémentaire de chimie :
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. »

La citation exacte est en fait  (cf Wikipédia) :
« … car rien ne se crée, ni dans les opérations de l’art, ni dans celles de la nature, et l’on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l’opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu’il n’y a que des changements, des modifications. »  (Lavoisier, Traité élémentaire de chimie (1789), p. 140/141)
Cet énoncé a été repris et adapté par Lavoisier du philosophe grec Anaxagore de Clazomènes.
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Alors, si vous êtes tentés, à vos aiguilles!

 

« Oralsace » contait fleurette à Sélestat

Samedi 17 février à L’Évasion : contes et chansons d’amour !


« Le garçon dégoûtant »
,
conte amérindien que j’ai dit avec
Maïkan.

 

 

 

 


« L’amour aux cuisines »
,
conte européen que j’ai dit
avec Patricia Joly et Océane Roma.

 

 

 

 

 

Le final avec la chanson traditionnelle
« J’ai mon amant pour rire avec moi »

 

B. Becquet, O. Roma, A. Dillenseger, M.-H. Richard

 

 

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« Oralsace » vous contera fleurette à Sélestat le 17 février

Le collectif de conteurs « Oralsace » donnera sa soirée annuelle à « L’Évasion »,  à Sélestat, le samedi 17 février prochain.

Au menu, des contes d’amour de toutes les couleurs et des chansons traditionnelles.
Onze conteuses diront huit contes du monde, en forme collective.

 

J’aurai le plaisir de dire deux contes très différents :

Le garçon dégoûtant

 

Le premier est un conte amérindien okanagon que Maïkan et moi avons adapté et mis en scène avec tambour chamanique et bâton de parole.

Ce sont les aventures des deux filles du chef qui refusaient tous les prétendants…

 

 

 

 

L’amour aux cuisines

Le deuxième est un conte européen qui met en scène les amours épicées de deux jeunes cuisiniers.

Nous serons trois pour vous amener jusqu’à la table du roi : Patricia Joly, Océane Roma, et moi.

 

En espérant vous rencontrer lors de cette soirée…
A bientôt!

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« Quand femmes et hommes devinrent humains »

Mon dernier projet en cours de réalisation est une contée sur le thème de la citoyenneté. Elle s’adresse à tout public à partir de sept ans.

Je l’ai intitulée :

« Quand femmes et hommes devinrent humains »

C’est un choix de plusieurs contes d’Ukraine, de Carélie, de Finlande, du Sahel, du Portugal, de Grèce, et du peuple peul.

Ces contes parlent de solidarité, de justice, d’identité et de genre, des vertus de la folie et de celles de la sagesse, de la différence, de l’acceptation de l’autre comme il est…

Autant de thèmes qui nous sont familiers et qui, à force d’être évoqués, peuvent nous lasser ou nous hérisser.
Mais, abordés par le prisme des contes, ces thèmes prennent une saveur nouvelle.
Les questions posées s’incarnent dans des situations concrètes qui nous concernent tous car elles sont de tous les lieux et de toutes les époques.

L’une des magies du conte est de donner des éléments de réponse à des questions multimillénaires que les hommes ont résolues tant bien que mal au cours de leur Histoire.

Ces contes nous suggèrent d’adopter une certaine attitude avec gravité parfois, et souvent avec humour et bienveillance.

C’est ainsi qu’avançant pas à pas, femmes et hommes sont entrés dans leur humanité.

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Les Rois Mages : imaginaire, légendes et magie

Bonjour à tous,

Voilà le pas franchi : nous sommes entrés dans la nouvelle année.

De quels vœux sommes-nous porteurs les uns pour les autres ?

De quels cadeaux honorons-nous ceux que nous aimons ?

Et tous ceux dont nous ne savons rien mais dont le sort est aussi le nôtre ?

 

 

 

 

 

 

 

 

L’olivier et la colombe parlent à tous. Aussi, ce sont des vœux de paix que je forme pour tous cette année.
Rien n’est fait, rien n’est acquis.
La paix n’existe pas en tant que telle. Elle est à construire au jour le jour, avec la meilleure part de nous-mêmes.

Vœu ambitieux ? Peut-être. Mais il n’y a qu’en la voulant ardemment que nous nous mettrons à la tâche et que nous nous donnerons les moyens de commencer.

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Pour ma part, l’année sera encore davantage consacrée au conte.

  • Avec une contée nouvelle (« Quand femmes et hommes devinrent humains ») dont je donnerai des détails dans le prochain article.
  • Avec d’autres contes peints pour kamishibaï. Les thèmes sont en cours de choix.
  • J’ai aussi en tête d’approfondir le thème des Rois Mages qui sont à l’origine de nombreuses légendes, merveilleuses et poétiques.
    Ils sont trois (nombre parfait retenu pour le symbole de ce qu’ils représentent) mais de nombreux auteurs en ont imaginé un quatrième. C’est parfois le jeune frère de l’un des trois connus, ou bien un roi égaré ou encore un roi retardataire. Il est Russe, Indien ou Amérindien. Il en existe peut-être d’autres ?

Il se pourrait que ma prochaine contée d’hiver soit l’occasion de vous présenter l’histoire de l’un de ces rois. Ils avaient déjà pris corps dans « Babouchka », le conte russe de la Grand-Mère Noël que j’ai peint pour mes contées d’hiver de 2017.

Mais peut-être qu’au fil des saisons l’un d’eux me confiera ce qui l’a mis sur le chemin de l’étoile… Pour que nous n’oublions pas que les plus « grands » ont aussi leur part d’humanité.

Pour clore cet article, voici le poème d’Edmond Rostand que j’ai trouvé au cours de mes recherches. Sa simplicité et son humanité m’ont beaucoup touchée.

Les Rois Mages
Edmond Rostand (1868-1918)

Ils perdirent l’étoile, un soir ; pourquoi perd-on
L’étoile ? Pour l’avoir parfois trop regardée,
Les deux rois blancs, étant des savants de Chaldée,
Tracèrent sur le sol des cercles au bâton.
Ils firent des calculs, grattèrent leur menton,
Mais l’étoile avait fui, comme fuit une idée.
Et ces hommes dont l’âme eût soif d’être guidée
Pleurèrent, en dressant des tentes de coton.
Mais le pauvre roi noir, méprisé des deux autres,
Se dit « Pensons aux soifs qui ne sont pas les nôtres,
Il faut donner quand même à boire aux animaux. »
Et, tandis qu’il tenait son seau d’eau par son anse,
Dans l’humble rond de ciel où buvaient les chameaux
Il vit l’étoile d’or, qui dansait en silence.

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Alors, que ce soit avec un chant sacré, un poème d’amour ou un slam de banlieue, aurez-vous la curiosité d’inviter un Roi Mage dans une contée d’hiver ? Un roi qui vous contera ses tribulations, ses peines et ses désirs ?

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Saint Nicolas et contes d’hiver à Saint-Dié des Vosges, Villé, Ribérac…

C’était mardi 5 décembre, veille de la Saint Nicolas.
Ce soir-là, j’ai été invitée à conter à l’Etablissement Français du Sang de l’Hôpital de Saint-Dié des Vosges (Vosges) et grand honneur m’a été fait de pouvoir conter en présence de Saint-Nicolas lui-même.
Si, si. Regardez, j’ai même été photographiée à côté de lui!

Contes d’hiver, contes de Noël… J’avais de ces contes qui tombent dans les oreilles des enfants et n’en ressortent jamais, même quand on est grand. En voulez-vous une preuve?
Les enfants se sont approchés, ils ont écouté, participé. Les adultes, eux, sont restés prudemment sur les chaises de la salle d’attente,  je les voyais bien : ils écoutaient en souriant ou bien faisaient mine de lire une revue et, parfois, levaient la tête.

Mais certains ont osé approcher (heureusement!), ils ont écouté et se sont souvenu de temps qui ont paru bien lointains et, entre les contes, des conversations se sont nouées.
Un adolescent très attentif m’a posé de nombreuses questions sur les contes, leurs sources, les choix que je fais parmi tous ceux qui existent, et la contée elle-même.

L’accueil chaleureux des responsables et des bénévoles ajoutait à l’ambiance joyeuse qui régnait dans le service.

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Quelques jours plus tard, le 9 décembre, c’est à la Médiathèque de Villé (Bas-Rhin) que j’ai été invitée à conter pour les enfants des contes de Noël et des contes d’hiver.
J’y ai amené mon butai et deux contes traditionnels dont j’ai peint les planches l’automne dernier :

« Babouchka », un conte traditionnel russe  qui nous conte l’histoire d’une « Grand-Mère Noël » qui chaque année se met en chemin avec son chien et sa chatte pour trouver le « Petit Prince qui vient de naître ».

 

et « La petite étoile de la forêt », un conte traditionnel lui aussi, dans lequel une étoile brille à la fenêtre d’une maison de bois, guidant ainsi les passants dans la nuit.

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Enfin, à Ribérac (Dordogne), la Médiathèque municipale a programmé mon spectacle d’hiver « Petits contes de Noël et des temps bien froids ».
Contes et chansons alternaient, ainsi que contes « kamishibai » (« Babouchka » et « La petite étoile de la forêt ») et, pour finir, des contes facétieux et merveilleux pour les plus grands.

De ces contes où l’on ne peut s’empêcher de frissonner. De froid? De peur? Rassurez-vous : tout finit bien pour les courageux qui bravent le froid, la tempête ou le mauvais sort.

La nuit de Noël, des prodiges ont lieu en secret, c’est bien connu : les animaux parlent, les trolls envahissent les demeures, et les menhirs retournent à l’océan durant les douze coups de minuit.
Gare à ceux qui présument de leurs forces ou veulent découvrir ce qui doit demeurer secret.

Je vous souhaite de passer de belles fêtes de fin d’année et d’entrer en beauté dans la prochaine!

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ETC…Terra? Encore!

C’était mercredi 15 novembre, le jour du Marché aux Bonnes Idées, organisé par l’association ETC… Terra dont je vous ai parlé dans l’article précédent.
Ce jour-là, le thème annoncé était « L’eau ».

 

Des animations se sont déroulées tout l’après-midi à la Maison Mosaïque de Saint-Dié des Vosges parmi les stands des exposants qui proposaient de délicieux  produits locaux.

Il y avait des quizz « Nature » sur le thème de l’eau, des causeries sur des thèmes en relation avec la culture et des phénomènes de société, un espace de gratuité où chacun pouvait déposer ses dons et découvrir l’affaire du jour.

Il y avait aussi Jex Mess, slammeur,  Marie-Rose et Pénélope de la Compagnie « Un brin d’audace » qui ont chanté les belles fleurs sans pesticides,

 

et moi qui ai conté « Sirènes et Dragons » à l’Aquarium, accompagnée par la musique de l’eau ruisselant sur le mur végétalisé. Je ne pouvais rêver décor plus approprié!
Pour cette contée se trouvent  rassemblés des contes où évoluent quelques uns de ces monstres aquatiques, maléfiques ou au contraire bienveillants. En plongeant la main dans ma boîte à secrets, le public a choisi un objet qui désignait un conte…

Ainsi sont apparus le petit Dragon de Feu qui combattit la sécheresse de l’Empire du Milieu,  le terrible Basilic vaincu par la malice d’une jeune servante astucieuse, La Sirène de la Fresnaye, bienfaitrice d’une famille pauvre des côtes bretonnes battues par les vents.
Le Drac, la Vouivre et les autres sont restés cachés dans leurs ténèbres secrètes.

 

 

 

Le public s’est ensuite dispersé pour continuer à butiner au gré des stands.

Ce bel après-midi a pris fin en chanson et en slam.
Merci à l’association ETC… Terra pour ce marché qui permet rencontres et échanges très enrichissants et ses actions qui contribuent à connaître et à préserver la nature merveilleuse qui nous accueille.

Pour en savoir plus sur ce Marché aux Bonnes Idées :
http://saintdieinfo.fr/2017/11/marche-bonnes-idees-coulaient-de-source/

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