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En juillet, tataki zome

Le temps s’y prête ! Sortir, humer l’air, se laisser effleurer par la brise et le soleil, herboriser.
Cueillir le millepertuis pour les teintures textiles, la mauve pour les infusions, l’ortie pour la cuisine… autant d’activités qui demandent du temps et me permettent d’être attentive à toute la vie qui m’environne.


Là est mon vivier de sensations, celui qui nourrit mes contées : les feuillages d’ombre et de lumière, la brise et les chants d’oiseaux auxquels se mêlent le carillon de l’angélus ou le bruit d’un moteur, les senteurs de sous-bois où des formes étranges se dressent muettes et immobiles, la saveur d’une fraise des bois ou d’une framboise sauvage, la souplesse d’une mousse verte épaisse et la rugosité de l’écorce d’un vieux chêne.

C’est là aussi que je trouve, chemin faisant, des plantes, des herbes et des fleurs avec lesquelles je renouvelle mes expériences de tataki zome. Voici deux torchons imprimés avec des végétaux locaux et une expérience réalisée avec une rose.

J’ai nommé ce torchon « En bas du pré » parce que les 3 végétaux se trouvaient dans ce lieu.

Ce torchon s’appelle « Près du ruisseau », pour la même raison.

Les feuilles d’aulne sont particulièrement intéressantes pour cette technique d’impression.

Ici, une rose… avant son passage dans le fixateur.

J’ai d’autres idées d’impressions textiles en cours. Mais aussi d’autres projets en parallèle. A bientôt.

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Confinement… Et après ? De nouveaux projets !

Durant les deux mois de « crise sanitaire » et de confinement que nous avons traversés, les expériences ont fleuri dans de nombreux domaines. La période s’y prêtait.

Et après ? Nous nous déconfinons et surtout nous gardons l’élan généré par nos réflexions durant cette parenthèse collective et individuelle, à la fois hors du l’espace et le temps et dedans.
Quelle expérience ! Les professeurs de philosophie s’en serviront sûrement pour les prochains sujets de bac.

Pour ma part, le confinement a été l’opportunité de travailler sur un thème que je souhaitais approfondir depuis longtemps. De plus, ce thème est en prise directe avec le passé artisanal et industriel local : c’est le textile. Vosges, terre textile, Alsace terre textile… tout est là.

Aborder le textile dans sa fabrication, son embellissement, les hommes et les femmes qui ont travaillé dans ce domaine, les contes et les légendes qui s’y rapportent dans toutes les civilisations équivaut à aborder un univers en soi.
Dans les prochains mois, je proposerai une contée et des ateliers en relation avec ma pratique de l’impression végétale par martelage, le Tataki zome.

Ma contée a pour origine une légende arménienne de Antiquité :

« La reine qui sauva son roi ».

Fils d’or et d’argent
De laine et de soie

Disparu le roi…
La reine comprend
Le message secret
Et part délivrer
L’époux tisserand
Maître des orfrois

Fils d’or et d’argent
De laine et de soie

Sa maîtrise d’un art textile permettra au roi de sauver sa vie. Son épouse, intelligente et audacieuse, savait anticiper les situations difficiles…

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Pour les ateliers, je mettrai en avant la technique de l’impression végétale par martelage appelée « Tataki zome » au Japon. Je tiens à conserver ce nom pour cet atelier.

Comme les végétaux sont plus facilement imprimables lorsqu’ils sont frais et nouveaux, les saisons les plus favorables pour les programmer sont le printemps et l’été. Le début de l’automne, avec les fleurs et les feuillages colorés, permet aussi de belles réalisations.

À ce sujet, j’ai fait d’autres expériences il y a quelques jours dans ce domaine. Il s’agit de pétales de roses martelés sur du jean dont vous voyez 2 détails ci-dessus et ci-contre.

Du côté des possibilités d’embellissement à moindre coût, la couture et la broderie offrent aussi de grandes possibilités.

Voilà un gilet que j’ai coupé et cousu. Il est fait d’un patchwork de pièces de jeans et doublé.

Ici, c’est un sac à bandoulière que j’ai coupé et cousus là encore, à partir de jeans usés récupérés.

Ci-dessous, deux de mes jeans rapiécés façon « boro » (voir mes articles précédents à ce sujet) :

Cela en fait des jeans « double-peau » très confortables en hiver.

Le 2nd est en cours d’embellissement (broderie, ajout d’étiquettes et de pièces de jeans). C’est un travail au long cours qui n’empêche pas de porter le vêtement même inachevé.

Mis à part le jeans, il y a d’autres vêtements récupérables et possibles à personnaliser, comme cette veste de coton que j’ai trouvée dans une friperie.

Je l’ai brodée en noir sur les épaules et le haut des manches, et j’ai brodé en rouge une phrase de William Blake dans le dos : « Si le soleil et la lune se mettaient à douter, ils s’éteindraient sur le champ. »

Pour toute information concernant les ateliers textiles « Tataki zome » et la rêverie contée de « La reine qui sauva son roi » n’hésitez pas à me contacter à l’adresse mél suivante : leriredusoleil@gmail.com

Bientôt, je posterai d’autres vidéos sur la chaîne YouTube :
https://www.youtube.com/channel/UC0WA2amsTpsY0tcSzkWn6-

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Confinement, suite et fin. Création, toujours.

Le temps a passé vite depuis la fin mars, date de mon dernier article. Mes journées ont été bien remplies.
Consciente que l’absence de bruits parasites ne durerait pas toujours, j’ai engrangé des sons « pour après » et j’ai poursuivi la fabrication artisanale de mes vidéos avec les moyens du bord, comme mes 2 amies conteuses l’ont fait elles aussi chez elles.

Cette période nous a permis à chacune de mieux connaître nos imaginaires respectifs, voire de les découvrir.
Une idée en a entraîné une autre et l’envie de mettre sur pied des projets à plusieurs dans le futur en valorisant le côté très local de notre trio commence à se préciser. Je vous en reparlerai à l’occasion.

J’ai maintenant une chaîne personnelle (Dominique Loranger) sur internet sur laquelle j’ai posté des vidéos de mon travail :
https://www.youtube.com/channel/UC0WA2amsTpsY0tcSzkWn6-g

Ce sera en partie les mêmes que celles que j’ai postées sur la chaîne commune « Des étoiles dans la tête ».

Durant cette période d’enfermement forcé, ma réflexion a fait son chemin.
À l’issue du confinement, je sais que je n’ai plus envie de parler des mêmes choses, ni de la même façon.
De plus, est-il possible de présenter les mêmes spectacles à un public qui aura été éprouvé par deux mois d’enfermement et projeté dans des situations difficiles ?
Je ne le pense pas et je sens la nécessité de faire un tri dans mon répertoire de contes, pour les petits comme pour les adultes.

Aller à l’essentiel. Toucher l’autre avec une parole juste.

Pour ce qui est des engagements que j’ai pris avant le confinement, je les tiendrai dans les termes conclus. Ensuite viendra le changement.

D’abord pour ce qu’il est convenu d’appeler « spectacle ». Depuis longtemps, je ne me sens pas en accord avec ce mot qui veut dire qu’il y a quelque chose à voir et qui sous-entend que le contenu sera divertissant et générateur d’émotions… spectaculaires.

Étant sensible aux atmosphères feutrées et oniriques, aux sons et aux voix qui invitent à la rêverie, à la relaxation, aux évocations, je vais orienter mon travail vers des moments partagés avec des contes aux thèmes choisis en conséquence, davantage de poésie, des lectures de textes d’auteurs dont j’aime l’univers.
Et des lectures de textes (poésie, récits) que j’ai écrits, ce que je n’ai encore jamais fait.
Vous pouvez déjà en écouter sur les 2 chaînes internet sur lesquelles j’ai posté mes vidéos.

Mes ateliers seront orientés vers la création individuelle ou collective par l’intermédiaire de différents moyens et supports. Il y a ceux que vous connaissez déjà:

*l’atelier « Impressions végétales par martelage » (que j’appelle de son nom japonais « tataki zome »).
Il est accessible à tous, et aux enfants dès 10 ans.
Je le développerai davantage, à moins que les sécheresses successives ne le permettent pas.

*l’atelier « Création d’une légende ». Il est accessible à tous à partir de 6 ans.
Il a déjà fait ses preuves.

D’autres ateliers sont en cours de préparation :

*l’atelier « Rêver un conte » : les participants (adultes, adolescents et enfants à partir de 6 ans) imageront la séquence d’un conte que j’aurai dit auparavant, eux-mêmes étant placés dans une situation qui favorise la détente et le rêve éveillé.

*l’atelier « À la manière de… », avec 2 propositions  :
-« À la manière d’… un peintre connu » : purement graphique, avec une référence à la peinture d’un peintre précis.
-« À la manière de… » : mêlant poésie et graphisme, comme l’ont fait
  Guillaume Apollinaire et ses calligrammes
  Christian Dotremont et ses logogrammes et ses logoneiges

Dans sa 2nde formule, l’atelier comprendra la création d’un court poème avec certaines consignes, puis sa calligraphie ou un graphisme en relation avec le texte créé.

J’espère que nous aurons le plaisir de les mettre en place dans le cadre des saisons que vous programmerez prochainement.
Ces ateliers permettent la distanciation physique exigée pour le moment. Chacun pourra apporter son matériel s’il le souhaite.

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Confinement d’abord ? Création encore !

L’annonce est tombée comme la foudre : confinement obligatoire pour tous à partir du 17 mars. Enfin… confinement pour ceux qui peuvent faire autrement que d’aller travailler tous les jours dans des conditions difficiles, voire pire.
En effet, le matériel sanitaire fait défaut, les directives se contredisent parfois mais elles sont toujours draconiennes.
Vent de panique ? On parle de guerre. L’ennemi ? Un virus dont apparemment on ne sait pas grand-chose mais qui semble frapper fort.

Comme beaucoup d’entre vous, je reste donc chez moi, pas tant par peur d’attraper ce virus à couronne (le roi de la fête) que de le transmettre malencontreusement à quelqu’un que j’aurais croisé si jamais j’en étais porteuse sans le savoir, et d’augmenter la charge de travail des soignants qui, eux, sont déjà lourdement mis à contribution dans des conditions indescriptibles !

Pour moi, le travail ne manque pas. Être créatif c’est inventer. En avoir envie. En avoir besoin.
Les idées fusent. Savoir faire quelque chose avec peu de matériel, il y a longtemps que je m’y frotte. Depuis le temps que j’amasse papiers, cartons, bois, tissus, bouchons et ficelles en tous genres, j’ai tout à disposition sur place. Ma pièce de séjour se transformera donc en atelier de peinture ou de couture.

Il y a aussi les livres que je veux lire depuis si longtemps, et le chemin caillouteux où je vais marcher et prendre les premiers soleils.

Une amie conteuse a envie d’ouvrir une chaîne sur internet pour y poster des vidéos de ce que nous faisons lors de nos spectacles.
Nous voilà 3 Vosgiennes de la montagne, réparties dans 3 départements (Bas-Rhin, Haut-Rhin, et Vosges), en train de plancher sur le projet , chacune chez elle .

En fait, j’ai transformé ma pièce de séjour en studio d’enregistrement et de prise de vue. Il est très sommaire mais fonctionnel.
Le pire est que je ne connais rien aux techniques de base : utiliser les applications vidéo et dictaphone d’un portable est tout un monde. Je finis par y arriver.
Ensuite, l’aventure continue. Il faut transférer les fichiers sur l’ordinateur, les transposer dans un format qui permet de les retravailler sur un logiciel de montage qu’il me reste à trouver et dont il faut que j’apprenne aussi le fonctionnement avec des tutoriels trouvés sur internet.

Oui, tout est à faire, et je m’y accroche tant que je fais une formation accélérée qui se révèle passionnante. J’arrive à faire des vidéos correctes avec tout le matériel collecté :

les images :
*des photos de ce qui m’entoure que je prends depuis des années. J’en ai une bibliothèque entière sur de nombreux thèmes,
*des photos des peintures que je fais pour mes décors et mes accessoires de spectacles,
*des photos des planches pour kamishibai que j’ai peintes pour imager des contes.
*des photos de livres-poèmes en carton et papier découpé que j’ai fabriqués pour le Printemps des Poètes.

les sons :
*des sons collectés dans mon environnement immédiat, donc des sons de nature : le ruisseau, les oiseaux, les cloches, les chevreuils, et cela à différentes heures du jour et de la nuit. Leur richesse et leur diversité m’émerveillent.
De plus, effet secondaire extrêmement positif de ce confinement imposé, il règne une telle absence de bruits parasites (moteurs entre autres) que les sons naturels sont audibles et magnifiés.
*ma voix : pour conter, dire un texte et chanter,
*les mélodies pour les chansons que j’ai inventées pour mes spectacles.

Autant d’apprentissages à faire rapidement pour poster quelques vidéos. Et enfin, il est possible de les publier.
La chaîne que nous avons créée Maïkan, Hélène Lamoine et moi se nomme : « Des étoiles dans la tête ». 
Le lien pour y accéder est  :

https://www.youtube.com/channel/UCV15HUTfaa0nKBcJ2P6D7MA

Je vous souhaite une bonne visite sur cette chaîne et espère que nous pourrons en parler plus tard de vive voix.

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Année 2020 : plus que 10 mois !

Que se passe-t-il cet hiver, avec la douceur de l’air et les arbres en fleurs ? Tout en nous veut croire au printemps, mais attention ! Il est bien trop tôt. On ne vit pas le printemps sans avoir connu l’hiver. C’est durant ce temps de dormance que se prépare ce qui viendra.

En 2020, quelles priorités ?
Il vous est possible de choisir parmi toutes les propositions que vous trouverez sur la page « Spectacles / Contes » qui s’adressent à un public familial, adulte, et enfant.
Mais en 2020, je mettrai l’accent sur des thèmes de nature :
la forêt, la nuit, les oiseaux,
et un pays : le Portugal.
Pour les publics jeunes (3-5 ans et 6-10 ans) : le jardin.

CONTES

« Mes neiges de l’Algarve »,
Contes et légendes du Portugal.
Cette histoire d’un grand amour nous fait cheminer dans un Portugal où l’humour et la malice triomphent de la pauvreté et de la mort.
(60mn, public à partir de 8 ans)

« Dans la forêt profonde »,
Contes et légendes d’Allemagne.
Lieu de métamorphose où les rencontres ébranlent les certitudes les plus profondes, la forêt bouleversera la vie d’un jeune homme qui s’y est égaré…
(60mn, public à partir de 10 ans)

« Du crépuscule à l’aurore »,
Contes et légendes du monde pour traverser toute la nuit avec un guide inattendu.
(60mn, public à partir de 6 ans)

Une création est en préparation pour le printemps 2020 :

« Oeil d’or et plume de soie »,
Contes et légendes du monde sur le thème des oiseaux.
Cette balade contée sera donnée pour la 1ère fois à la Médiathèque du Val d’Argent, à Sainte-Croix aux Mines le vendredi 15 mai, à 21h.
(60mn, public familial à partir de 6 ans).

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LECTURE

En 2020, pour la commémoration du 60ème anniversaire de sa mort , je mets à l’honneur ma lecture sur Albert Camus, auteur qui m’est cher, avec :

« Albert Camus : Algérie, terre natale ».
Cette lecture propose des extraits de ses oeuvres : souvenirs de son enfance algéroise, évocation sensorielle et poétique d’une nature riche d’émotions.
(60mn, public adulte et adolescent)

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ATELIERS & ANIMATIONS

Côté ateliers et animations, toutes les propositions que vous trouverez sur la page « Animations et Ateliers » sont valides et peuvent être programmées dans le cadre de vos activités.
En 2019, j’ai mis en place un nouvel atelier. C’est lui que je valoriserai en 2020.

« Tataki zome : impressions végétales par martelage ».
Cet atelier, programmé du printemps à l’automne, permet de découvrir une technique d’impression textile simple, créative et non polluante sur fibres naturelles.
(public à partir de 10 ans)

APIST : 8ème édition du Don du livre à St-Dié des Vosges…

L’APIST (Association Pour l’Intégration des Personnes ayant une Trisomie) a organisé la 8ème édition du Don du livre à Saint-Dié des Vosges les 24, 25 et 26 janvier derniers.
C’est avec plaisir que j’ai rejoint cette année aussi l’équipe de bénévoles qui organise cette manifestation.

Les livres donnés par les particuliers sont nombreux. Après un tri des ouvrages par catégorie, les livres sont placés sur des tables où les visiteurs peuvent venir les consulter et emporter ceux de leur choix, faisant à l’association un don du montant qui leur convient.



L’APIST est une association dynamique et accueillante et les jeunes trisomiques sont partie prenante dans les différentes activités mises en place par les familles.
Bravo à tous pour ce que vous êtes et ce que vous faites!

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Hiver et lumières

Voici revenu le temps des jours les plus courts où tout est si sombre qu’on repousse l’ombre.
Les lumières clignotent, brillent et scintillent sur les frontons des maisons, et aux balcons.
L’arbre roi est décoré : boules, guirlandes, étoiles de paille, friandises parfumées. Tout est prêt pour fêter les jours qui bientôt vont rallonger.




Dans la forêt ou dans la plaine, en attendant le printemps, tout dort.
Les arbres frileux veillent courageusement malgré le vent.
Les animaux traversent nos villages, chassent -la faim est tyrannique- et dorment, enfin.
Tous vivent avec petit jour et grande nuit, avec le gel ou bien la pluie,
Tous rêvent, sous le ciel charbonneux ou étoilé, de jours tièdes et fleuris.


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« Pense à toi ! », « Dans la forêt profonde »

Mercredi 20  à 15h30, à la Maison Mosaïque de St-Dié des Vosges, s’est tenu le Marché aux Bonnes Idées organisé par l’association vosgienne « ETC Terra ».

Il regroupe deux fois par an des associations et des producteurs locaux qui présentent ce qu’ils sont et proposent ce qu’ils font sur un thème donné.
Le thème de cet après-midi était « Pense à toi » .




J’ai dit des contes du monde entier qui nous concerne tous où l’amitié, l’entraide, le partage, l’hospitalité et l’amour étaient en bonne place.


Vendredi 22,  à 20h00 à la Bibliothèque Municipale de Ban-de-Laveline, dans le cadre de « Rencontre avec… la forêt », festival annuel de contes organisé par la Médiathèque Départementale des Vosges, je contais pour un public familial à partir de 7 ans…

« Dans la forêt profonde », l’aventure d’un homme qui découvrit une forêt inconnue de lui … un jour de brouillard.

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De Sainte-Marguerite à Nompatelize

Octobre se termine après des activités diversifiées dans des lieux qui l’ont été tout autant.

A la Résidence des Aulnes (Sainte-Marguerite), j’ai donné deux contées pour les résidents sur deux thèmes : la première « Fruits », la deuxième « Citrouilles ». Les suivantes seront elles aussi en phase avec la saison.
Un accueil chaleureux et l’attention de chacun… Petits moments de bonheur!

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Dans le cadre de « Rencontre avec… la forêt », le festival annuel mis en place par La Médiathèque Départementale des Vosges, je suis allée animer un atelier tataki zome à la Bibliothèque Municipale de Nompatelize.
Les participants étaient nombreux et passionnés. Initialement prévu pour se tenir entre 15h et 17h, l’atelier s’est terminé à 19h. Cette pratique serait-elle addictive ?

Les débuts : on essaie, on observe…

Les premiers essais sont regardés de près pour comprendre quels effets il est possible de combiner.

Fin d’atelier : « Les Bois de Nompatelize » est le panneau collectif réalisé par les participants et finalisé par les soins de la bibliothécaire, aussi passionnée que les adhérents.

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Et ce soir… c’est Halloween. Avez-vous sculpté une citrouille? Moi non, mais j’ai néanmoins un peu de lumière pour accueillir les fantômes qui voudraient venir me rendre visite.


Car cette fête correspondrait à cette étrange nuit durant laquelle les frontières entre le monde des vivants et l’Au-delà étaient exceptionnellement ouvertes, permettant ainsi des aller-venues à loisir. Les vivants pouvaient ainsi « visiter » quelques heures durant le monde des défunts, quand les morts et autres êtres fantastiques étaient en mesure de déambuler ici-bas.
Que votre entrée dans la saison sombre en devienne pleine de sens.

SAMSAH de St-Dié des Vosges, le livre des 5 ateliers « Sensibilité »

Les cinq ateliers organisés par le SAMSAH de Saint-Dié des Vosges se sont terminés le 3 octobre avec un atelier proposé sur le sens du goût.
Petite dégustation et contes de saveurs ont accompagné cette dernière séance.
Ensuite, j’ai fabriqué un livre reliant les travaux des participants, ce qui leur permet ainsi qu’au service du SAMSAH de garder une trace de ces séances. En voici quelques photos :

Ateliers « Sensibilité » :
1ère de couverture



Ateliers « Sensibilité » : présentation du contexte dans lequel ont été mis en place les ateliers.

Atelier « Vue » :
un dessin illustrant un conte où interfèrent la vue et l’ouïe.

Atelier « Vue » :
un collage illustrant le rêve d’une participante.

Atelier « Toucher » :
un collage utilisant quelques unes des matières que j’avais apportées pour en différencier les sensations.

Atelier « Ouïe » :
un dessin reprenant une illustration du « Joueur de flûte de Hamelin », l’un des contes que j’ai dits au cours de cet atelier.

Atelier « Goût » :
un collage illustrant les saveurs que nous connaissons grâce à différentes denrées.

Et le livre est refermé!
4ème de couverture.

Il n’y a pas de page pour illustrer l’atelier « Odorat » ?
Au cours de cet atelier, j’avais apporté des flacons contenant des senteurs variées que les participants ont identifiées et notées sur un questionnaire qu’ils ont emporté à l’issue de la séance.

Avec mes remerciements à Madame Dubost, responsable du SAMSAH de Saint-Dié des Vosges, qui a permis la mise en place de ces ateliers,
et aux participants et à leurs familles qui se sont prêtés au jeu au fil des séances.