Tomas Tranströmer, mort le 26 mars dernier, est un poète que j’ai découvert et lu l’année où il a reçu le Prix Nobel de littérature en 2011.
Ses images poétiques sont d’une concision et d’une force d’évocation telles qu’elles nous projettent dans des mondes où tout s’invente à l’instant de la lecture et demeurent longtemps en nous.
La nature est l’une de ses sources d’inspiration, ses émotions le filtre par lequel il nous offre, en quelques mots, sa vision de l’instant. Ce chemin fulgurant nous mène de la réalité à l’imaginaire, mais aussi à l’interrogation introspective.
Voici trois haïkus parmi les quarante-cinq qui ont été publiés dans « La grande énigme », aux éditions du Castor astral en 2004. Comme le mentionne la première de couverture, ils sont « adaptés du suédois » par Jacques Outin qui nous permet de goûter en français ce qui nous resterait inaccessible en suédois .
Les suédophones pourront aussi apprécier ces poèmes dans leur langue d’origine.
Monsieur Tranströmer, nous vous souhaitons un merveilleux repos là où vous êtes maintenant.
Et nous vous remercions pour la vision du monde que vous nous avez léguée. Puissions-nous la faire fleurir longtemps et nous-mêmes, sans présomption, être créateurs de mondes à partager.