Le festival a fermé ses portes. Cette année encore il a tenu ses promesses.
Contées, lectures, tables rondes et spectacles du soir ont été de grande qualité, en accès libre et gratuit. Le merveilleux commence là.
EPOS est l’un des rares festivals où l’on peut assister à cette suite variée de prestations sans que l’aspect économique soit un frein. C’est à saluer et à soutenir, de toute urgence.
La culture est nécessaire pour vivre autant que l’air que l’on respire.
Cette évidence affronte une réalité économique défaillante dont les politiciens cherchent à nous persuader qu’elle est inéluctable. Indigence d’un discours politique qui plie devant le pouvoir de l’argent. Qui dirige ? Qui gouverne ?
La culture est une nécessité, pas un luxe.
Cette année, faute de moyens suffisants, le festival n’a été ouvert au public que cinq jours. Les deux premiers ont été réservés à des stages de formation.
Les festivaliers, habitués ou nouveaux, sont venus nombreux à ce rendez-vous annuel, curieux et enthousiastes.
Ce sont des adultes concernés par le genre du conte et de l’épopée pour différentes raisons.
Ce sont des enfants, accompagnés par leurs enseignants, qui garderont en tête des aventures de loups, de princesses-grenouilles et de héros mythologiques aux pouvoirs initiatiques.
Il y a aussi l’équipe du CLiO, organisée et chaleureuse, qui veille à tout. Bien que l’heure ait été à l’action dans cette aventure où tout se déroulait sans faux pas, les incertitudes pour le futur étaient perceptibles. Qu’en sera-t-il l’an prochain ?
La magie du conte agit sur le long terme. Le conte est comme une eau claire dont le cours s’adapte aux aspérités du relief, une eau que rien n’arrête. Mais il ne faudrait pas que la source tarisse faute de soins bienveillants.
Merci à tous ceux par qui EPOS existe. Merci à Bruno de la Salle qui nous propose chaque année un regard sur le monde où l’Homme tient son rôle. Envers et contre tout.
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