Sélestat : la Nuit des musées

La programmation de la Nuit des musées était riche à Sélestat samedi 19 mai.
Parmi les rencontres et les animations proposées, en voilà quelques unes où je suis allée me promener :

L’Hortus Beatus,  ce jardin si bien nommé, appartenait autrefois à la Banque de France.
Il est maintenant accessible au public. Son créateur, guidant le public dans les allées, a expliqué comment il l’avait conçu en y créant une perspective, en gardant dans la mesure du possible les essences présentes, en enrichissant la palette végétale.

Ce jardin, propice à la détente et à la contemplation,  pourrait-il accueillir la parole de conteurs?  Ce lieu vivant se prête si bien à la magie de la parole transmise depuis des millénaires.

 

 

 

La Banque de France n’existe plus à Sélestat. Ce sont les Archives Municipales qui se sont installées dans le bâtiment  et l’on pouvait voir ce soir-là des manuscrits  anciens exposés, comme cette charte de l’Empereur Adolphe 1er autorisant le commerce sans embarras de douane aux habitants de Schlestadt  en 1292.

 

 

une belle maquette de la vieille ville, des illustrations destinées aux salles de classe d’il y a cinquante ans.

 

On pouvait aussi effectuer une visite guidée du fonds d’archives situé au sous-sol, dans ce qui avait été la salle des coffres.

 

 

Au FRAC, il était possible de visiter l’exposition en cours « Phénomènes » qui présente de belles pièces, dont la « Demi-lune » de Marc Couturier, que j’aime particulièrement pour la pureté de sa ligne, les matériaux employés, et le défi relevé pour son ancrage dans le mur.

 

 

Un atelier proposait aussi de créer des images à partir de tampons réalisés avec des matériaux variés, de récupération et naturels. Les enfants étaient au rendez-vous et leurs œuvres, très inspirées,  ont été suspendues à un fil pour finir de sécher.

 

 

Le FRAC est beau dedans… et dehors!  Ce soir-là, pour la circonstance, il y avait un groupe qui a donné un concert en plein air. La fête, en quelque sorte.

 

 

Mais le temps passe vite. Tout a une fin, et la fête s’éteint dans les lumières de la ville et la rumeur de l’Ill .

 

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