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Plombières-les-Bains : les Jardins enchantés

Dimanche 3 août avait lieu la Fête des Jardins en terrasses de Plombières-les-Bains, dans les Vosges, sous la houlette de l’association du même nom qui veille à la mise en valeur de ce lieu exceptionnel.
Comme il est annoncé sur le site de la ville « Surplombant Plombières, ces jardins, cultivés dans le respect de l’environnement, offrent aux visiteurs un espace paysager réparti en zones potagère, artistique et ludique et dominé par un superbe théâtre de verdure. »

Conter près du pommier
Au fil de l’après-midi j’ai dévidé l’écheveau de contes russe, kirghiz, cherokee, letton, catalan…
Vous savez, ces contes qui palpitent dans le cœur de chacun, qui nous disent que les hommes, d’où qu’ils soient, ont toujours cherché l’amour, combattu la mort, retrouvé le sens de la vie grâce aux intercesseurs puissants que sont arbres, fruits et herbes diverses.

88 PLOMBIERES Fête des Jardins en terrasses L'abri red 2014 08 0388 PLOMBIERES Fête des Jardins en terrasses Mon enseigne red 2014 08 03

C’est avec bonheur que j’ai partagé ces trésors en trois contées avec un public attentif au sourire complice, installé sous un abri de toile placé à côté d’un vénérable pommier et protégé par des gerbes d’or flamboyantes. Deux petits écriteaux demandaient aux visiteurs de faire silence en passant. Belle attention des organisateurs pour l’impalpable magie des mots!

Entre temps, je suis allée à la rencontre des artistes et des artisans locaux qui proposaient leurs productions.

 

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 L’association mettait en vente les produits issus du travail des personnes qui cultivent ces jardins : fruits, légumes, jus et confitures, etc.

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 L’atmosphère était détendue, le public diversifié. Chacun prenait le temps d’un échange, les stands de restauration offraient des spécialités locales.
Sous le chapiteau du théâtre de verdure les artistes se sont succédé et, en fin d’après-midi, le concert de Fergessen a électrisé un public conquis par l’énergie de ce duo et clos ce jour de fête.

Merci à l’association des Jardins en terrasses et à ses partenaires pour cette belle journée. Quoi de mieux que de donner l’envie de revenir plus souvent!

 88 PLOMBIERES Fête des Jardins en terrasses Vue sur la ville 8red 2014 08 0388 PLOMBIERES Fête des Jardins en terrasses Vue sur les façades avec balcons 7red 2014 08 03

Pour en savoir plus :
http://www.plombieres-les-bains.fr
http://www.lorrainedesjardins.com/fr/120-jardins/separation-69/vosges/280-jardins-en-terrasse-plombieres-les-bains

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« L’art du conteur », de Catherine Zarcate : apprendre à s’inventer

Cet été, c’était possible : participer à un stage de formation avec Catherine Zarcate sur le thème : l’art du conteur.
Et voilà, il y a déjà un mois jour pour jour que j’ai fait ce stage.

Nous sommes huit dans une salle du CLiO, disposés en cercle. Après quelques jeux pour apprendre nos prénoms et de courtes présentations, le stage est lancé.
Catherine Zarcate reprécise l’objectif du stage et demande à l’un de nous de venir conter devant les autres.

Tout au long de la journée, les participants se succèdent, disant le conte qu’ils ont choisi. Pas de pause, à part pour déjeuner. Personne n’en demande. Le stage est dense, mais tous sont motivés, c’est le moins que l’on puisse dire.
Après ses remarques et celles des stagiaires, sollicités pour donner leur avis avec bienveillance, celui qui est sur la sellette reprend une phrase, une expression, un geste afin de donner davantage de présence à son propos.
Elle, elle attend, avec patience, suggère un autre chemin. Le stagiaire se concentre et tente, avec un point de vue nouveau, de donner une expression plus juste à ce qu’il dit.

Il peut y avoir blocage : faire une remarque, même avec tact, c’est prendre le risque de toucher l’autre là où il est sensible, voire fragile. C’est aussi prendre le risque de le faire grandir.
Parfois, les larmes montent aux yeux, la voix se tend, le souffle se fait court, le geste se perd. Mais chacun essaie. La différence entre le premier jet et les suivants est évidente. Viennent une libération pour les uns, une sobriété pour les autres, un temps de réflexion sur sa propre pratique pour tous.
Il se fait un ajustement entre le conteur et son conte.

Le jour suivant, le travail se poursuit. C’est l’approfondissement de la pratique à partir d’un extrait de conte que l’on souhaite plus particulièrement travailler qui est visé, ainsi que la question du costume de scène.
Nous nous connaissons mieux, l’ambiance est plus détendue mais passer aux rayons X reste chose malaisée. Pourtant, si l’on accepte d’être dépouillé de ce que l’on croyait être « bien » et d’attitudes parasites dont on est souvent inconscient, c’est l’occasion d’avancer à pas de géant.

Ce jour-là, le diable a pris corps devant nous, un chant gallo a rejoint un conte d’une autre tradition, le roi de la terre est monté rendre visite au roi du ciel avec toutes les senteurs de son monde, une conteuse a dit un conte dans une veste qu’elle a tricotée où loup, fleur, soleil et autres trésors veillent sur sa parole…

L’heure du bilan est venue. Positif, le stage a eu des effets inattendus pour la majorité d’entre nous. C’est toute la complexité des sessions de ce genre : elles créent un désordre intérieur parfois si violent qu’il faut du temps pour en tirer le sens. Devenir soi n’est pas chose facile.

Le choix que l’on fait d’un conte n’est pas le fruit du hasard. Il est nécessaire d’être concerné par l’essence d’une histoire, d’un mythe ou d’une légende pour pouvoir prétendre les partager.
C’est aussi de cela dont il a été question pendant ce stage : être conscient de ce que l’on glisse à l’oreille du public. L’ironie et le sarcasme n’auront pas les mêmes effets que la facétie ou l’érotisme.

Personnellement, j’ai choisi de conter un monde vivant, habité et partagé, où s’entrelacent le visible et l’invisible.
Un émerveillement possible en somme.

« Récit de Shéhérazade » : la 5ème nuit

Après un stage intensif avec Catherine Zarcate dont je parlerai plus tard, le Festival EPOS m’a permis d’observer ce que les conteurs mettent d’eux-mêmes dans ce qu’ils transmettent ainsi que dans le choix de ce qu’ils décident de transmettre.

Au long des jours, ils se sont succédé pour conter à un public toujours nombreux et attentif les horreurs et les merveilles qui sont sans doute des spécificités du genre humain.
Les lieux étaient variés : parc arboré, terrasse d’un café, greniers de l’abbaye, chapelle, jardin du cloître, cave vinicole…
Les thèmes l’étaient aussi : contes tsiganes de Pologne, mythologie grecque, contes traditionnels d’Europe, récits littéraires d’Amérique du Nord, du Vietnam, d’Espagne …
Les spectacles du soir ont proposé des récits épiques de l’Inde, des Antilles, d’Afrique centrale, de Mésopotamie, et de l’Orient.

 La dernière nuit du festival est arrivée. Celle où « Tout le monde raconte ».
Durant quinze heures consécutives, la parole ininterrompue est portée par des voix d’hommes et de femmes qui disent (en dix minutes maximum) avec leurs mots et la façon qui leur est propre un conte, un rêve, un souvenir, une anecdote…
Mes camarades de stage et moi-même en étions, mettant à profit ce que nous avions appris avec Catherine Zarcate quelques jours plus tôt.
Il y avait des voix jeunes aussi : une petite fille de neuf ans, et deux jeunes filles. Toutes les trois avaient une présence émouvante sur scène.
Voix disant, voix chantant, a capella ou accompagnées de musique, tout était là. Simplement.

 Entrelacés au cours de la nuit, les contes extraits du « Récit de Shéhérazade » ont été le fil rouge déroulé par Bruno de la Salle qui s’accompagnait au cristal Baschet, entouré d’Aimée de la Salle, Anne-Gaël Gauducheau, Solange Boulanger et Theresa Amoon.

Aimée de la Salle
Aimée de la Salle
Bruno de la Salle
Bruno de la Salle

 

Anne-Gaël Gauducheau
Anne-Gaël Gauducheau
Theresa Amoon
Theresa Amoon
Solange Boulanger
Solange Boulanger

Conte, musique et chant ont porté cette parole nocturne. Les personnalités présentes sur scène étaient très différentes et cependant il y avait une belle homogénéité de l’ensemble.

La féérie de cette parole qui circule, de ces refrains psalmodiés, le timbre et le rythme de chaque voix sont entrés dans ma mémoire.
Ce qu’il me reste de cette nuit, outre l’émerveillement de ces heures qui nous amenaient d’un jour finissant à un jour naissant ?
C’est que l’autorité d’une parole est possible,  avec toute la gravité et la légèreté requises pour les oreilles qui la reçoivent.
C’est qu’un conte et une légende peuvent être dits avec une grande liberté sans qu’en soit trahi leur sens.
C’est que le conteur peut conter (et sans doute le doit-il) en étant libre de toute intention envers ses auditeurs.

Précieux enseignement.

 

Poésie urbaine : regarder

Poursuivons notre balade dans les rues et sur les plages, parfois dans les champs (ou presque) en regardant les images que ces lieux proposent.
Ces collages, tags et peintures parlent de la rage et de l’humour de leurs auteurs, de leur capacité d’ironie et de dérision.
Ci-dessous, quelques photos au caractère poétique et humoristique.

Panneaux de circulation routière
A Anglet, le long d’une plage :

Anglet, Plage de la Barre
Anglet, Plage de la Barre

Anglet Plage de la Barre panneau danger 2013 09 28 red

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur l’île de Ré                                                                            A Périgueux, vers la gare
Ars-en-Ré panneau bus rednouveau panneau piéton PGX gare 1 2013 09 04 red

 

A Tours (borne d’incendie)                               à Chançay (arrêt de car)
Tours  grafitti place François Sicard redChançay arrêt de bus 4 red

 

A  Chalais, vers la gare
Chalais Hôtel de la Gare graffiti 2013 09 22 redChalais Quai de la gare graffiti 1  2013 09 22 red

 

 

A Ribérac  (centre ville)

RBC Journées du Patrimoine 4 2013 09 14 redRBC Journées du Patrimoine 1 2013 09 14 red

 

A Nancy (centre ville)

Nancy grafitti mur tagué 8 oct 2013 redNancy mur  trompe l'oeil et grafitti 1 oct 2013 red

 

 

 

A Avignon (centre ville)
Avignon grafitti Nosferatu redAVIGNON pochoir banquier red

 

AVIGNON sérig pochoir zèbre redAVIGNON sérig pochoir red

 

 

A bientôt, avec d’autres vues d’ici et d’ailleurs…

 

 

9ème Festival des histoires EPOS : quand le merveilleux s’invite dans un présent bien sombre

Le festival a fermé ses portes. Cette année encore il a tenu ses promesses.
Contées, lectures, tables rondes et spectacles du soir ont été de grande qualité, en accès libre et gratuit. Le merveilleux commence là.

Les Nuits de Shéhérazade Teresa Amoon, Bruno de la Salle, Solange Boulanger, Anne-Gaël Gauduchau, Aimée de la Salle
Les Nuits de Shéhérazade
Teresa Amoon, Bruno de la Salle, Solange Boulanger, Anne-Gaël Gauduchau, Aimée de la Salle

EPOS est l’un des rares festivals où l’on peut assister à cette suite variée de prestations sans que l’aspect économique soit un frein. C’est à saluer et à soutenir, de toute urgence.

 La culture est nécessaire pour vivre autant que l’air que l’on respire.
Cette évidence affronte une réalité économique défaillante dont les politiciens cherchent à nous persuader qu’elle est inéluctable. Indigence d’un discours politique qui plie devant le pouvoir de l’argent. Qui dirige ? Qui gouverne ?

 La culture est une nécessité, pas un luxe.
Cette année, faute de moyens suffisants, le festival n’a été ouvert au public que cinq jours. Les deux premiers ont été réservés à des stages de formation.
Les festivaliers, habitués ou nouveaux, sont venus nombreux à ce rendez-vous annuel, curieux et enthousiastes.
Ce sont des adultes concernés par le genre du conte et de l’épopée pour différentes raisons.
Ce sont des enfants, accompagnés par leurs enseignants, qui garderont en tête des aventures de loups, de princesses-grenouilles et de héros mythologiques aux pouvoirs initiatiques.

Il y a aussi l’équipe du CLiO, organisée et chaleureuse, qui veille à tout. Bien que l’heure ait été à l’action dans cette aventure où tout se déroulait sans faux pas, les incertitudes pour le futur étaient perceptibles. Qu’en sera-t-il l’an prochain ?

 La magie du conte agit sur le long terme. Le conte est comme une eau claire dont le cours s’adapte aux aspérités du relief, une eau que rien n’arrête. Mais il ne faudrait pas que la source tarisse faute de soins bienveillants.

Merci à tous ceux par qui EPOS existe. Merci à Bruno de la Salle qui nous propose chaque année un regard sur le monde où l’Homme tient son rôle. Envers et contre tout.

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En route pour EPOS à Vendôme (30 juin-6 juillet 2014)

Nous y revoilà. L’été est de retour. Ses festivals aussi. Ou pas. La saison s’annonce chaotique, comme l’atmosphère générale. Tout est incertain, explosif. Beaucoup sont mécontents (voire plus), déprimés et, où que l’on tourne son attention, le monde est en feu.

Trouver un lieu et un moment pour se recentrer sur l’essentiel et  poser un regard différent sur ce qui est devient une urgente nécessité.
Oser imaginer des possibilités d’être autres que tout ce que les vieux schémas ont permis jusqu’à maintenant… Mais bien sûr ! L’obsolescence de ces structures se vérifie dans cet effritement auquel nous assistons sans bouger, fascinés par notre monde qui bascule dans une dimension dont on ne sait rien, ou si peu.

Par ailleurs, l’année scolaire prend fin, avec les animations qui caractérisent cette période même si l’inquiétude est sous-jacente : fêtes des écoles, fêtes des associations et, parfois, mise en place de petits rites pour fêter le passage à un changement de vie.

Au début du mois de juin, les résidents de la Maison de retraite Chenard, de Saint-Aulaye, sont allés recevoir des mains de Pierre Bellemare, à Lauzun, le Prix Spécial du Jury (catégorie « Groupe Adultes ») qui leur a été attribué pour la nouvelle et le conte qu’ils ont écrits cet hiver lors de l’atelier d’écriture que j’ai eu beaucoup de plaisir à animer.
Le thème en était « Rêver ». Il a inspiré les quinze résidents qui ont évoqué avec émotion et pudeur les souvenirs qui leur sont chers, les rêves qu’ils avaient réalisés et ceux qu’ils avaient laissés au bord du chemin. Leur imagination et la poésie ont fait le reste.

Un spectacle de contes et comptines, « Les animaux musiciens » le 20 juin,  a permis aux parents de jeunes enfants de deux micro-crèches de se retrouver pour fêter avec leurs tout-petits la Fête de la Musique.
Les responsables de ces deux établissements avaient fabriqué une belle collection de maracas et de couronnes colorées. L’ambiance était  au rendez-vous.

Juin s’en va, juillet arrive. Je vais à Vendôme assister à EPOS, le festival des histoires organisé par le CLIO :
http://www.clio.org/evenements/le-festival-epos/epos-2014/
Ce rendez-vous annuel du conte et des conteurs devrait être riche cette année encore en observation, écoute et rencontres. Les animations et spectacles programmés sont très prometteurs.
Je participerai à un stage de formation avec Catherine Zarcate dont les contes m’enchantent depuis quelques années.
La mise en application de ce que j’aurai appris sera immédiate : je conterai lors de la nuit de « Tout le monde raconte » du 5 au 6 juillet.

BB Epos 2013

Ecouter une succession de voix conter des histoires variées du coucher du soleil au zénith le lendemain est une expérience réellement magique. Je vous en reparlerai prochainement !

Si seulement la sagesse des Anciens de toutes les cultures du monde pouvait encore nous aider !
A bientôt .

Animations en crèche et ateliers d’écriture à la maison de retraite : on aime tous les histoires !

Ces dernières semaines, mes animations m’ont conduite à venir raconter des histoires aux tout petits : des histoires de petits animaux. Et de grands aussi.

dépliant petits animaux 1red

Dans le jardin, coccinelle, escargot et papillons se rencontrent, les coquettes grenouilles vertes de la mare ont bien des émotions, la cane apprend à pêcher à son caneton et la poule grise rassure son poussin.
Mais pourquoi le renard, l’élan, le loup et l’ours courent-ils derrière le lièvre ?

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Ces dernières semaines, l’atelier d’écriture que j’animais en maison de retraite a été clos. Les résidents se sont réunis et ont découvert la nouvelle et le conte écrits par le groupe dont ils ne faisaient pas partie au cours des séances de cet hiver.

D’un même thème ont émergé deux textes très différents. Mais dans chacun des deux surgissent des souvenirs chers au cœur des participants : le nom d’un lieu où l’on a vécu, l’épagneul breton compagnon fidèle des jours passés, un paysage, une saveur, une lumière, la tendresse d’une aïeule, la rêverie d’un enfant.

Les participants ont eu beaucoup d’imagination pour inventer les aventures rocambolesques des héros. Des illustrations aux couleurs vives rehaussent les récits.

Maison-de-retraite-atelier-écriture-1red-2014-01-20Ces séances ont toujours été un moment de plaisir partagé.
Les textes vont être édités par les soins des animatrices pour les résidents de la maison de retraite et leurs familles, et les personnes qui souhaitent soutenir l’action de l’association qui est à l’initiative de ce projet.

Nous avons pris date pour septembre 2014 avec un autre atelier d’écriture : écrire les paroles d’une chanson qui sera chantée lors de la fête de la fin de l’année par la chorale des résidents.

Au cours des prochaines semaines, d’autres animations pour les tout petits sont programmées dans des crèches et des bibliothèques.  Pour leur Fête de la Musique, un petit spectacle avec des contes d’animaux musiciens.

 

Ce matin, dans le jardin…

Ce matin, dans le jardin… Voilà ce que j’ai découvert : des œufs de toutes les couleurs, de toutes les tailles.

 Oeufs de Pâques blog1 2014 04 20Ils n’étaient pas encore au pied du lilas au lever du soleil. Mais sur le chemin de ma promenade de ce matin de printemps, j’ai vu le lièvre, dressé sur ses pattes, au milieu du sentier caillouteux.
Le Grand Lièvre de Pâques ? Sûrement.
Je n’ai pas vu Petit-Bonheur. Peut-être était-il déjà rentré au gîte après avoir aidé Grand Lièvre à déposer les œufs dans les jardins et sur les balcons fleuris ?

Poules, canes, oies, dindes et autruches ne chercheront plus leurs œufs en vain maintenant.
Explorez bien partout  vos jardins pour trouver les œufs décorés de Petit-Bonheur.

Oeufs de Pâques blog2 2014 04 20

Je vous souhaite une belle fête de Pâques et du Printemps.

 

Loup et sorcières étaient invités à la Bibliothèque Municipale de Ribérac en février

Mercredi 12 février, les sorcières étaient invitées à la Bibliothèque Municipale de Ribérac, pour l’Heure du conte.
Quant au loup, je l’ai fait venir… à pas de loup, à la séance des Bébés lecteurs du 25 février.

Belles ou effrayantes, méchantes ou enjôleuses, les sorcières ont un pouvoir de séduction ou de répulsion certain. Disons qu’elles ne laissent pas indifférent.
Ces femmes n’auraient-elles pas plutôt une perception plus aiguë de leur environnement et de ce qui s’y passe ? Pourquoi oublie-t-on qu’elles ont de l’humour, qu’elles apprennent à regarder la face cachée des choses ?
Est-ce toujours le mal qui se trouve sur l’envers de l’univers ? Qui l’a décidé ainsi ?

"Sorcières", L'Heure du Conte à la Bibliothèque Municipale de Ribérac (Dordogne)
« Sorcières », L’Heure du Conte à la Bibliothèque Municipale de Ribérac (Dordogne)

Quant au loup, il est bien rare qu’il soit associé à un concept positif dans les contes traditionnels à partir d’une certaine époque. Pauvre loup, quel sort injuste les hommes lui font-ils !
Alors, comme pour l’ours, le renard, le blaireau et bien d’autres animaux sauvages, petits et grands, j’ai une vraie joie à dénicher des contes où la nature sauvage est vivante et honorée.
Ces contes existent. Ils sont l’âme des peuples primitifs de tous les continents qui savaient vivre avec la nature puisqu’ils en faisaient totalement partie, toute autre conception du monde étant inimaginable.

Ces merveilles, je les conte à chaque fois qu’il est possible de dire que nous sommes vivants avec eux et grâce à eux. Et c’est comme de grandes fêtes auxquelles m’invitent le loup, le lièvre, l’ours, le hérisson, la sirène, la sorcière, la fée, et tous ces anonymes qui nous font signe, de loin en loin.