Sarrebourg : après-midi contes au Collège Pierre Messmer




La Bibliothèque municipale et le Collège Pierre Messmer, de Sarrebourg, m’ont invitée à venir conter pour les 40 élèves de classes ULIS et SEGPA dans le cadre de leur partenariat.

Collège Pierre Messmer, Sarrebourg

Bien que le printemps soit officiellement arrivé sur nos calendriers, le thème de ma contée était :

« Petits contes d’hiver et des temps bien froids ».

Ce n’était pas de nos hivers qu’il était question, mais de l’hiver polaire.
De celui qui prend tôt à la fin de l’été et finit tard, au printemps bien avancé.
De celui qui plonge toute vie dans une nuit lumineuse et glacée pendant des mois.
De celui qui fonde les mythes créateurs, les légendes chamaniques et les contes facétieux ou cruels.
De celui qui rassemblait les familles à la chasse, à la pêche, dans une connaissance précise d’une nature dont ils faisaient partie intégrante.

Élèves et professeurs étaient assis en cercle. J’avais disposé huit cartes retournées sur une table. Au verso, il y avait le titre d’un conte.
Chaque élève qui l’a souhaité est venu tirer une carte et j’ai dit le conte « tiré », inuit ou sibérien.
Les élèves ont ensuite posé des questions sur ces civilisations si particulières qui ont traversé les siècles et les millénaires de l’histoire des humains.

Ces civilisations sont en train de disparaître depuis un peu plus de cinquante ans à cause de l’exploitation minière et pétrolière, de la prolifération des équipements militaires et du réchauffement climatique qui modifie complètement et très rapidement leur mode de vie.

Alors, pour mémoire et en hommage à ces hommes et à ces femmes qui s’adaptent tant bien que mal à ces changements brutaux et imposés par d’autres humains aux intérêts bien loin des leurs et ignorants de leurs cultures,
pour eux qui assistent impuissants à la disparition de ce qui les a forgés au fil du temps à la fois si long et si court de l’humanité,
j’ai conté leurs légendes et j’ai modestement essayé de décrire certains aspects de leur rude mode vie où l’humour, le rire, le chant et les jeux sont très présents. Aussi.

Cet après-midi s’est terminé sur ces échanges très riches avec les élèves et les professeurs, souvent intrigués ou heurtés par des coutumes si différentes des nôtres.

Tous mes remerciements vont aux personnes du Collège Pierre Messmer et à Virginie Musial, responsable de la Bibliothèque municipale de Sarrebourg, qui ont contribué à la mise en place de ce projet et à la réussite de ce moment partagé de découverte.

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De fil et de papier

Coudre mes carnets est une activité où se tissent rêveries et décisions pratiques.
Leur réalisation oblige à une rigueur d’exécution certaine.

En voilà quelques nouveaux, avant d’entreprendre d’autres expériences encore.

Carnet « Acanthe »


Carnet « Prêle & Aulne »


Carnet « Chélidoine »


Carnet « Chèvrefeuille »


Carnet « Coréopsis »


Carnet « Nandina »


Carnet « Avocat »


Carnet « Prêle »


Leporello « Jour rouge »


D’autres sont en cours de fabrication. A bientôt pour vous les présenter.


Nouvelle année ? Nouveaux projets !

Si vous m’avez suivie ces trois dernières années dans mes réalisations de tataki zome (impression végétale par martelage) et de teinture végétale, peut-être vous êtes-vous posé la question de savoir ce que je faisais ensuite de toutes ces pièces de tissu.

Beaucoup ont fait office d’emballage cadeau dans la tradition, japonaise elle aussi, du furoshiki, où l’emballage est déjà un cadeau en tant que tel. Il a l’intérêt, de plus, d’être réutilisable et non polluant.

J’en ai valorisé d’autres en en faisant des panneaux décoratifs, des sacs à bandoulière, etc.
Mes amis et ma famille en ont reçu sous toutes ces formes.

Ces dernières semaines, j’ai renoué avec une technique que j’avais découverte il y a trois ans (voir l’article de février 2019) mais que j’avais peu réutilisée par la suite : la reliure.

C’est une valorisation différente et originale de mes impressions végétales. Les formats ne sont pas toujours standardisés. Ces carnets sont reliés avec la technique dite « belge » que j’aime particulièrement.
En voici quelques-uns :


Carnet « Bouleau »


Carnet « Viorne »


Carnet « Erable »


Carnet « Asparagus »


Carnet « Violette »


Carnet « Eschscholtzia »


Parallèlement à ces carnets reliés, j’ai aussi fabriqué quelques leporellos.

Leporello « Pissenlit »


Leporello « Glycine »


En fabriquant ces premiers carnets, d’autres idées me sont venues.
Vous le savez bien : c’est en faisant que viennent les idées !

A bientôt pour d’autres créations.


Et hopla ! Bonjour 2022…





Petit retour sur la fin 2021… avec la fête de l’hiver et de Noël. Tant de contes, tant de légendes nous disent l’hiver et ses misères, l’hiver et ses merveilles…


Pour accueillir cette saison, le mieux est de conter et de chanter.
La médiathèque de Willgottheim m’y a invitée et j’ai partagé des contes de froidure, d’aurores boréales et de glace avec mon auditoire. Il y avait aussi un loup-garou qui redevint homme, Babouchka qui se lança à la recherche du petit prince qui vient de naître, la petite étoile de la forêt sauvée par une femme qui rentrait chez elle, et les histoires des enfants qui attendent Noël avec impatience, curiosité, exigence…
Merci beaucoup aux personnes de la médiathèque qui ont permis cette rencontre avec des enfants très curieux de la suite que pouvaient avoir certaines légendes.






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Mais l’hiver n’est pas une saison enchantée pour tous, la saison froide est l’occasion de nouvelles inquiétudes pour la santé de beaucoup d’entre nous, alors j’ai terminé cette contée sur le poème d’Edmond Rostand dont je vous ai parlé il y a deux ans « Les Rois mages » qui met l’accent sur les valeurs altruistes et pragmatiques qui nous sauvent la vie tout autant que les valeurs spirituelles.
Pour mémoire, le voici :

Les Rois mages,
d’Edmond Rostand

Ils perdirent l’étoile, un soir ; pourquoi perd-on
L’étoile ? Pour l’avoir parfois trop regardée,
Les deux rois blancs, étant des savants de Chaldée,
Tracèrent sur le sol des cercles au bâton.
Ils firent des calculs, grattèrent leur menton,
Mais l’étoile avait fui, comme fuit une idée.
Et ces hommes dont l’âme eût soif d’être guidée
Pleurèrent, en dressant des tentes de coton.
Mais le pauvre roi noir, méprisé des deux autres,
Se dit « Pensons aux soifs qui ne sont pas les nôtres,
Il faut donner quand même à boire aux animaux. »
Et, tandis qu’il tenait son seau d’eau par son anse,
Dans l’humble rond de ciel où buvaient les chameaux
Il vit l’étoile d’or, qui dansait en silence.


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Je vous souhaite à tous une bonne année 2022.

Un grand pas vers la fin de l’année !

Avant la fin de l’année 2021 qui arrive si vite, voici quelques photos d’animations que j’ai données en novembre,

-au Périscolaire de Blotzheim, pour des enfants de 3 à 5 ans.
Le thème : la forêt enchantée. Les contes sont nombreux, les chansons aussi. C’est le moment de s’amuser ensemble !

La belle salle toute prête avant l’arrivée des enfants.


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-au Collège Jean-Georges Reber, à Sainte-Marie-aux-Mines, pour 2 classes de 6ème :
3 interventions sur le thème « Conte & Expression orale » en relation avec le travail que les élèves font avec leur professeur de français sur le thème des mythes de création.

Conter la légende celtique de Bran sur l’île des Bienheureux
(d’après Henri Gougaud).

Permettre de découvrir de nouveaux mondes…


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-et puis, au Lycée Louise-Weiss, à Sainte-Marie-aux-Mines, pour une classe de 1ère ASSP : une intervention sur le thème « Conte & Expression orale » en relation avec le travail que les élèves font avec leurs professeurs de Français-Histoire et d’Arts Appliqués : « Femmes remarquables »

Avant de dire en quoi consiste mon activité de conteuse, j’avais choisi de conter la légende algérienne d’Embarka Bent El Khass, cette femme qui sauva tous les habitants du fort que lui avait offert son père
Ce fort qui fut assiégé par l’armée d’un sultan qui convoitait cette place stratégique dans le Sahara et voulait neutraliser cette femme en en faisant une épouse en fut pour ses frais.


Merci pour leur accueil aux personnes de l’accueil périscolaire de Blotzheim et aux professeurs du collège et du lycée de Sainte-Marie-aux-Mines.
Toutes et tous ont la volonté de faire traverser cette période qui s’étire dans le temps aux enfants et aux adolescents avec des projets qui maintiennent la curiosité et l’imagination en éveil. Bravo à eux !

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Poésie à la manière de…



Voilà deux ateliers poésie que je propose à nouveau cette année. Ils présentent l’avantage d’associer texte et image sous deux formes différentes.

À la manière de… Guillaume Apollinaire, avec le calligramme :




Le poème en version « texte »












et en version « calligramme »

















Les deux versions du poème reliées en vis-à-vis.









À la manière de… Christian Dotremont , avec le logogramme




C’est un essai (papier à dessin et brou de noix). Le texte est le début de l’un de mes poèmes. Lorsque le geste d’écriture sera plus abouti, j’écrirai le texte en clair au bas de la feuille, comme le faisait Christian Dotremont. Cela contribue à valider le logogramme.














La (presque) transparence du brou de noix m’a donné l’idée d’écrire en surimpression et à la plume le même texte à l’encre de Chine.
C’est sans doute une idée à creuser…












Ici, il s’agit toujours du même texte, écrit à la plume calligraphique et à l’encre de Chine sur un filtre à café qui a été utilisé.






Ces expériences d’écriture sont très ludiques. Elles font la part belle à la créativité de chacun aussi bien dans la conception du poème que dans sa présentation.
Et je suis tentée de croire que celles et ceux qui sont fâchés avec les mots, l’orthographe, l’écriture et tout ce qui s’y rattache trouveront matière à se venger efficacement au cours de ces ateliers en créant avec joie leurs mots, leur alphabet et leur langue !
Car l’écriture n’est plus abstraite, vidée de sa chair. Elle incarne le mot, l’image. Et le trait devient le témoin du souffle qui anime la main, le bras, le corps du scripteur.




Christian Dotremont, poète et peintre belge

J’ai découvert l’ œuvre de Christian Dotremont par hasard il y a quelques années et, après avoir cherché vainement des documents qui me permettraient d’approfondir la connaissance de cet œuvre, j’en ai enfin trouvé.
Il s’agit de deux livres richement documentés que j’ai empruntés à la Bibliothèque Universitaire de Lorraine :
« J’écris pour voir », de Christian DOTREMONT, Editions Buchet-Chastel
« Les développements de l’ œil », de Christian DOTREMONT, Editions Hazan.

Pour découvrir ce poète-peintre belge du XXème siècle, je vous invite à lire sa biographie succincte que j’ai trouvée sur le site internet de Babelio.

Christian Dotremont, né le 12 décembre 1922 à Tervuren en Belgique, et mort le 20 août 1979 à Buizingen, est un peintre et un poète belge, célèbre pour ses logogrammes. Né dans une famille de lettrés catholiques, il fut élevé par les Jésuites tandis que sa mère publie aux Editions Degrelle.
À Paris en 1941, il participe aux activités du groupe surréaliste (par intérim) La Main à Plume, créée par Jean-François Chabrun et Noël Arnaud. Il devient un animateur sans faille avec ses deux amis.

À Bruxelles fonde le groupe surréalisme révolutionnaire belge en 1947. En 1948, il crée le groupe CoBrA avec Karel Appel,Constant,Corneille,Jorn et Joseph Noiret et rédige le manifeste antithéorique : « La cause est entendue ».

Ses logogrammes, par lesquels la poésie s’improvise à travers la création graphique sont de véritables poèmes à regarder. Sa source d’inspiration est la calligraphie.

Christian Dotremont propose de « voir » l’écriture plus que de la lire. Il s’agit d’ailleurs d’une écriture libre exprimant « son cri » et/ou «son chant» et, dans tous les cas, il propose son texte en clair sous le logogramme.
Le mouvement CoBrA cesse dès 1951, pour cause de la maladie des deux protagonistes: Jorn et Dotremont ; ainsi, CoBrA, véritable laboratoire d’expériences artistiques, servira ensuite à l’éclosion des individualités. Cependant Christian Dotremont, animateur, théoricien, commentateur et secrétaire général du mouvement durant ses trois années d’existence, restera pour les membres du groupe un lien entre eux.

Ses idées influenceront l’Internationale situationniste. Christian Dotremont travaillera avec Guy Debord, qui sera son maître et son guide pour l’art du cinéma.
Christian Dotremont est mort le 20 août 1979 à Buizingen, il est inhumé dans le village de Maredret en Belgique.

Le fonds « Christian Dotremont » a été déposé à l’IMEC.


NDLR : L’Institut Mémoires de l’Édition Contemporaine (IMEC) est abrité à l’abbaye d’Ardenne, près de Caen, dans le Calvados.



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Voici quelques œuvres de Christian Dotremont. Les photos présentées ci-dessous sont extraites de « J’écris pour voir ».
















L’année 2022 sera l’année du centenaire de sa naissance. L’occasion de marquer l’événement avec des créations « à la manière de… »

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« Vignes & Vins » à Sarrebourg


La Médiathèque de Sarrebourg m’a invitée à venir conter « Vignes & Vins ».



C’est dans ce lieu ouvert et joyeux et devant un public connaisseur des meilleurs crus que j’ai dit des petits contes paysans d’Henri Pourrat pleins d’humour et de malice : ici, la gouvernante du curé cache bien son jeu et boit le vin de messe à la cave, là le curé lui-même, franc buveur, se fait sermonner par son évêque mais ne se laisse pas impressionner par son « supérieur hiérarchique », plus loin un vigneron rate une vente à cause de son perroquet…


J’ai effleuré la mythologie grecque, si chère à mon cœur, avec quelques légendes sur Dionysos, ce jeune dieu qui enseigna l’art du vin aux hommes bien au-delà de la Grèce, remercia le roi Midas d’avoir sauvé son précepteur en exauçant son vœu de transformer en or tout ce qu’il effleurerait et qui offrit à son épouse Ariane sa couronne de mariée (la Couronne boréale que nous voyons dans le ciel) qui ferait d’elle une immortelle pouvant ainsi vivre sur l’Olympe avec les autres dieux.

Quelques légendes de l’Est avaient leur place, comme celle où le fantôme d’un maître de chai médiéval désaltère un pauvre bûcheron avec le meilleur vin de son seigneur, celle où des apparitions divines protègent les récoltes des intempéries, et encore celle où un vigneron enferme la mort dans un tonnelet…

Pour clore cette contée, j’ai lu quelques quatrains tirés des Rubaiyat d’Omar Khayyâm de Nichapour.




Après la contée, nous avons partagé un moment convivial avant de nous séparer.

Je remercie Virginie Musial, médiathécaire de la Médiathèque Pierre-Messmer de Sarrebourg pour son accueil et son dynamisme et espère que d’autres coopérations verront le jour.

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Bassin de PAM : rêver, écouter, créer à la médiathèque

Rêver, écouter, créer.

Ces activités demandent du temps et de la disponibilité.
Parfois elles nous semblent impossibles. Mais si nous acceptions de les considérer comme étant vitales au même titre que tout besoin primaire nous y serions plus attentifs, peut-être?

Ce sont des moments précieux que ceux-là. Prenons-en soin. Dès l’enfance. Sans oublier que les années additionnent les contraintes, que l’horizon se brouille et que nous risquons ainsi de perdre nos rêves les plus chers sans les incarner jamais.

A la Médiathèque de Vandières, ce matin-là, j’ai animé un atelier « Conte à peindre » pour des enfants de 3 à 6 ans.
Ils étaient bien là, 7 enfants (chiffre magique !).
Nous avons fait connaissance, comme il se doit, puis nous avons glissé dans le conte d’un musicien égaré dans une sombre forêt qui rencontre des fées et qui en restera marqué longtemps, très longtemps…

L’affiche annonçant l’atelier



Conter masquée.
Les enfants restent pourtant très attentifs aux aventures du musicien.

A chacun son inspiration.





Fées ou princesses ?

Quelques uns des dessins réalisés au cours de l’atelier.




Merci à Christine Noirot pour son accueil chaleureux et son souci du bien-être de chacun à la Médiathèque de Vandières.


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L’après-midi de ce même jour, à la Médiathèque de Blénod-lès-Pont-à-Mousson, j’ai animé un atelier « Tataki zome » pour adultes et adolescents.

Là aussi, tout était prêt. Chaque participante (eh oui, parfois il n’y a pas d’hommes) était venue avec son équipement (planchette, marteau), des carrés de coton, des T-shirts, voire du linge de maison (serviettes, torchons) et des végétaux, cueillis dans la nature ou dans les jardins.

Les végétaux sont variés et la surprise est toujours au rendez-vous.



Le jeu des couleurs tient en haleine.





La diversité des végétaux incite à faire de nombreux essais pour jouer avec les nuances et les formes.










L’étape de la révélation et de la fixation des impressions est importante. Cela fait penser au développement des photos sur papier

Voici l’une des impressions
au séchage.


















L’atmosphère a été concentrée tout l’après-midi et les marteaux faisaient un jeu de percussion au rythme soutenu. Mais, heureusement, les participantes ont pris le temps d’aller voir les résultats du martelage chez l’une ou chez l’autre.
Que les ateliers soient un moment de partage et d’échanges enrichit encore la teneur de ces moments.


Merci à Michelle Baron pour son accueil chaleureux et son implication dynamique dans ce projet à la Médiathèque de Blénod-lès-Pont-à-Mousson.

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Imprimer « tataki zome » et conter les oiseaux

C’est l’histoire d’une rencontre entre des professeurs du lycée Louise-Weiss, à Sainte-Marie-aux-Mines, et moi.
La technique d’impression textile dont je leur montre des réalisations les intrigue.
De plus, cet atelier s’inscrit logiquement dans le projet pédagogique de l’année scolaire puisqu’une visite du Parc de Wesserling et de l’Ecomusée textile est programmée.
Ils décident de proposer un atelier « Tataki zome » à une classe de 1ère ASSP, sachant que ces élèves pourront se trouver dans des situations d’animation dans le futur.

Le jour dit, l’atelier se met en place. Après une explication de la technique d’impression, les adolescents vont herboriser dans le jardin du lycée afin d’y trouver des végétaux variés et tous s’installent dans l’atelier de mécanique où d’autres classes y ont leurs cours.

Là, sur les établis, casque aux oreilles, ils martèlent, sont étonnés -heureux ou déçus- de ce qu’ils ont obtenu et se prennent au jeu : ils adaptent le martèlement à la fragilité ou à la dureté de la plante. Tiges, feuilles, fleurs… Ils essaient tout. Je retrouve la frénésie de la découverte que je connais dans d’autres ateliers.

Mais ce n’est qu’un début. Il faut fixer les impressions.
Tous les élèves se massent autour des quatre bassines où leurs tissus baignent quelques minutes avant d’être essorés et étendus.

L’étonnement est encore au rendez-vous : telle herbe reste verte, telle autre brunit, et la troisième devient d’un noir profond !




L’étonnement est encore au rendez-vous : telle herbe reste verte, telle autre brunit, et la troisième devient d’un noir profond !

La chimie végétale a ses explications mais elle ne retire pas la part de découverte et parfois d’émerveillement qui reste le moteur de toute création.

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« Œil d’or et Plume de soie »


… Conter les oiseaux à la Médiathèque du Val d’Argent, Villa Burrus, à Sainte-Croix aux Mines.

Après les tribulations que nous a valu 2020 avec le COVID-19, la Médiathèque du Val d’Argent a pu programmer ma contée
« Œil d’or et Plume de soie » avec des aménagements dus aux conditions sanitaires à respecter… et à la météo froide et pluvieuse.
Initialement prévue comme une balade contée, la pluie est arrivée et nous nous sommes repliés dans la grande salle de la villa.

Les contes et légendes sur les oiseaux sont nombreux et variés dans le monde entier, et ils nous parlent de nous autant que d’eux.

Chouettes, cigognes, grues, merle, moineau, cormoran, corbeau et harfang… Tous étaient au rendez-vous pour nous embarquer dans un tour du monde où découvrir leurs aventures extraordinaires.


Merci à l’équipe de la Médiathèque du Val d’Argent pour sa persévérance dans l’adversité. Il fallait y croire et en vouloir.
Merci au public d’être venu nombreux malgré les incertitudes du temps !

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