Kamishibai et haïku

Le kamishibai, petit théâtre d’images

Le kamishibai a suivi l’histoire du Japon depuis le VIIIème siècle. (…)
Le mot  signifie littéralement : « jeu théâtral en papier ». C’est une technique de contage d’origine japonaise basée sur des images (planches cartonnées ou en papier) défilant dans un petit théâtre en bois ou en carton à trois ou deux portes appelé butai (littéralement « scène »). (Extrait de l’article « Kamishibai » de Wikipédia)

Le butai prêt pour la séance de conte
Le butai prêt pour la séance de conte

 

Le butai se pose sur une petite table, mais à l’origine il était à l’arrière d’un vélo. (…)

 

 

 

Kamishibai "Le Joueur de flûte de Hameln"  (Ed. Callicéphale)
Kamishibai « Le Joueur de flûte de Hameln »
(Ed. Callicéphale)

 

 

 

 

 

 

La diversité et la qualité des contes proposés par les maisons d’édition qui les intègrent dans leur catalogue permettent de s’adresser à des publics très diversifiés.
Les images, glissées au rythme de la narration, et la voix du conteur sont une base sur laquelle l’imaginaire de chacun met en scène le conte entendu et le fait sien.
Souvent, après avoir fait connaissance avec cette technique de contage,  enfants et adultes sont demandeurs d’ateliers où ils pourront créer eux aussi un conte de leur cru.

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Le haïku,  bref poème disant l’évanescence des choses

Le haïku est un poème extrêmement bref visant à dire l’évanescence des choses. Il comporte traditionnellement 17 mores (notion plus fine que la syllabe) en trois segments 5-7-5.
Les haïkus ne sont connus en Occident que depuis le tout début du XXème siècle. Les écrivains occidentaux ont alors tenté de s’inspirer de cette forme de poésie brève. La plupart du temps, ils ont choisi de transposer le haïku japonais, qui s’écrivait sur une seule colonne, sous la forme d’un tercet de 3 vers de 5, 7 et 5 syllabes pour les haïkus occidentaux. (Extrait de l’article « Haïku » de Wikipédia)

Pour en savoir davantage sur le haiku il existe plusieurs sites sur internet et de nombreux livres  permettant de se familiariser avec cette forme brève de poésie.
Parmi ceux que j’ai lus avec bonheur, il y a :
–  « Cent onze haïku« , de Bashō (Ed. Verdier, 1998)
– « Haïkus« , de Sôseki (Ed. Picquier, 2001)
– « Fourmis sans ombre« , anthologie-promenade par Maurice Coyaud (Ed. Phébus libretto,1999 )
–  « Anthologie du poème court japonais » (2002) et
– « Le poème court japonais d’aujourd’hui » (2007), Présentation, choix et traduction de Corinne Atlan et Zéno Bianu (Ed. Poésie/Gallimard)
– « Le livre des haïku », Jack Kerouac (Ed. La Table ronde/ la petite vermillon, édition bilingue, 2012).

Le haïku sera l’une des formes proposées à l’atelier « Poésie » pour tout public que j’animerai cet hiver en médiathèque en vue du 18ème Printemps des Poètes qui se tiendra du 5 au 20 mars 2016.

 

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