En juillet, tataki zome

Le temps s’y prête ! Sortir, humer l’air, se laisser effleurer par la brise et le soleil, herboriser.
Cueillir le millepertuis pour les teintures textiles, la mauve pour les infusions, l’ortie pour la cuisine… autant d’activités qui demandent du temps et me permettent d’être attentive à toute la vie qui m’environne.


Là est mon vivier de sensations, celui qui nourrit mes contées : les feuillages d’ombre et de lumière, la brise et les chants d’oiseaux auxquels se mêlent le carillon de l’angélus ou le bruit d’un moteur, les senteurs de sous-bois où des formes étranges se dressent muettes et immobiles, la saveur d’une fraise des bois ou d’une framboise sauvage, la souplesse d’une mousse verte épaisse et la rugosité de l’écorce d’un vieux chêne.

C’est là aussi que je trouve, chemin faisant, des plantes, des herbes et des fleurs avec lesquelles je renouvelle mes expériences de tataki zome. Voici deux torchons imprimés avec des végétaux locaux et une expérience réalisée avec une rose.

J’ai nommé ce torchon « En bas du pré » parce que les 3 végétaux se trouvaient dans ce lieu.

Ce torchon s’appelle « Près du ruisseau », pour la même raison.

Les feuilles d’aulne sont particulièrement intéressantes pour cette technique d’impression.

Ici, une rose… avant son passage dans le fixateur.

J’ai d’autres idées d’impressions textiles en cours. Mais aussi d’autres projets en parallèle. A bientôt.

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