« Quand femmes et hommes devinrent humains »

Mon dernier projet en cours de réalisation est une contée sur le thème de la citoyenneté. Elle s’adresse à tout public à partir de sept ans.

Je l’ai intitulée :

« Quand femmes et hommes devinrent humains »

C’est un choix de plusieurs contes d’Ukraine, de Carélie, de Finlande, du Sahel, du Portugal, de Grèce, et du peuple peul.

Ces contes parlent de solidarité, de justice, d’identité et de genre, des vertus de la folie et de celles de la sagesse, de la différence, de l’acceptation de l’autre comme il est…

Autant de thèmes qui nous sont familiers et qui, à force d’être évoqués, peuvent nous lasser ou nous hérisser.
Mais, abordés par le prisme des contes, ces thèmes prennent une saveur nouvelle.
Les questions posées s’incarnent dans des situations concrètes qui nous concernent tous car elles sont de tous les lieux et de toutes les époques.

L’une des magies du conte est de donner des éléments de réponse à des questions multimillénaires que les hommes ont résolues tant bien que mal au cours de leur Histoire.

Ces contes nous suggèrent d’adopter une certaine attitude avec gravité parfois, et souvent avec humour et bienveillance.

C’est ainsi qu’avançant pas à pas, femmes et hommes sont entrés dans leur humanité.

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4 réflexions au sujet de « « Quand femmes et hommes devinrent humains » »

  1. …et c’est d’actualité ! Quelle bonne idée de faire passer ces idées humaines et humanistes dans de toutes jeunes oreilles !
    Les femmes et les hommes vont-ils enfin être humains ensemble ?
    Comme toi je l’espère.
    Je t’embrasse
    Cath

    1. Bonjour Cathie,
      Merci pour ta visite et ton commentaire.
      Cette nouvelle contée me tient fort à coeur, en effet. Peut-être est-ce à cause du sentiment d’une urgence qui nous concerne tous : celle de savoir nous transformer pour entrer dans un avenir que nous aurons essayé de faire le meilleur possible. Pour tous.
      Cette contée est un tissu de contes traditionnels du monde entier (c’est dire comme ce souci est universel et plus vieux que nous!).
      Peut-être y aura-t-il une occasion de la présenter chez vous, un jour? Idée à suivre…
      Je t’embrasse,
      Béatrice

      1. Bonjour Béatrice,
        Une insomnie… et pensant aux contes, aux amis conteurs, conteuses, je décide de faire une promenade sur ton site . C’est toujours très agréable de te lire et passant d’un article à l’autre, j’ai lu des choses qui résonnent en moi. Aussi je ne peux pas m’empêcher de te raconter une rencontre…
        Hier dans le métro parisien, je vois un Monsieur qui mange un sandwich accroupi, tenant son porte-documents et un autre sac, bien serrés contre lui. Comme il restait des places assises, je trouve ça bizarre, je l’observe attentivement et je constante qu’il ne va pas bien… j’observe encore et je vois qu’il vascille légèrement sur un côté !
        Là je ne résiste plus, je vais le voir puisqu’il semble invisible pour les autres voyageurs pourtant plus proches de lui !… Je lui demande s’il va bien, il me répond : pas vraiment. Je lui propose de s’asseoir plus confortablement, il accepte et je l’aide donc à prendre un siège puis je retourne à ma place mais je ne le quitte pas des yeux. De là étant je l’interroge du regard, il me fait signe que ça va. Je continue de l’observer, j’ai l’impression qu’il va tomber ! Alors là, ni une, ni deux, je vais m’asseoir à côté de lui et demande : – vous descendez où Monsieur ?
        – À République me répondit-il.
        – Est-ce que ça va aller ?
        – Oui qu’il me dit.
        Au cours de la discussion il me confie qu’il est sujet à des insomnies et qu’il prend des médicaments. Je réalise alors qu’il est extrêmement fatigué ! Arrivés à République nos routes se séparent… ce Monsieur a été très surpris de constater qu’il y a encore des gens avec un peu d’HUMANITÉ !…. il m’a remerciée très chaleureusement avant de descendre du métro. Voilà un petit récit de vie que tes articles m’ont donné envie de partager. Vivent l’amitié, les contes, les conteurs et conteuses qui ont encore un coeur rempli d’humanité et tant de choses à transmettre, à partager. Bonne continuation.
        Je t’embrasse.

        1. Bonjour Teresa,
          Oui, le monde est dur, d’autant plus quand nous sommes mus par la peur, l’indifférence ou la gêne. Ce n’était pas ton cas, et c’est pourquoi tu as pu t’adresser à cet homme en difficulté.
          Bravo à toi d’avoir oser le faire. Et bonne route, toujours sur la voie des contes. Nous sommes semeuses et semeurs d’éveil à notre manière, et d’émerveillement aussi. A bientôt, au hasard de nos chemins !

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