Archives mensuelles : juillet 2017

Adam Lee, un peintre australien en résidence en Charente

C’était vers la mi-juillet.
En déplacement dans le sud-ouest, j’ai eu la chance d’être invitée à rencontrer Adam Lee, un jeune peintre australien en résidence dans une commune de Charente.

Adam Lee, photo d’echo & earl extraite de son site

 

Il était en train de peindre dans un atelier aménagé pour l’accueillir cet été et lui permettre de travailler dans un cadre sans doute bien différent de celui qui est le sien en Australie.

Sur les murs et le sol étaient posés ses travaux en cours : de grandes toiles et des papiers de tous formats sur lesquels des formes colorées, des lignes, des ombres faisaient déjà courir le rêve. Mais sans connaître ses oeuvres précédentes, comment imaginer la suite de son travail?

C’est en navigant sur son site internet que j’ai découvert avec émerveillement ses paysages et ses personnages.

En tant que conteuse, je ne pouvais qu’être enthousiasmée par ces immenses espaces sauvages peuplés d’êtres énigmatiques et rares.
L’extraordinaire était que je pouvais être à la fois une regardeuse et  un personnage dans la toile, car le point de vue choisi par le peintre inclut le regardeur. C’est tout au moins ce que j’ai ressenti.
De là à décoller devant une toile pour un voyage dans des mondes inconnus, il n’y a qu’un pas. Celui que franchit le peintre lui-même dans certains contes pour échapper à un danger mortel.
Marguerite Yourcenar en a conté sa version dans une nouvelle intitulée « Comment Wang-Fô fut sauvé » publiée  dans la Revue de Paris en 1936, dans son recueil « Nouvelles orientales » en 1938. Ce recueil a été réédité en 1963 chez Gallimard dans la collection  L’Imaginaire, et il comporte d’autres très belles nouvelles.
Une idée de lecture pour cet été peut-être?

Si vous souhaitez vous dépayser, allez aussi sur le site d’Adam Lee :

http://www.adamlee.com.au/

Et surtout, n’oubliez pas de revenir nous en parler!

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